L'ultimatum donné aux armateurs pour réguler leur situation vis-à-vis des « frais de communication et de maintenance du dispositif VMS » a pris fin vendredi 1er novembre 2013 sans que la majorité des professionnels de ce secteur n'y adhère. En effet, hormis ceux de la zone sud, apprend-on lundi de sources responsables, les armateurs de la majorité des régions du royaume campent dans leur position de rejet catégorique de la lettre de rappel n° 324/13, selon laquelle, les armateurs devaient « se rapprocher et se concerter avant le 1er novembre 2013 avec les opérateurs de la communication et de la maintenance agrées par l'ANRT pour l'établissement du contrat de conformité avec le cahier de charge qui leur a été adressé à cet effet » Les armateurs ont fondé leur position sur trois raisons qu'ils qualifient de valables. D'abord les « appareils VMS » permettant d'assurer de manière continue la transmissions automatique des informations permettant l'identification du navire, la détermination de sa position la plus récente, la vitesse et la route du navire …, leur ont été livrés à titre gratuit par le département de tutelle. Ensuite, les frais de maintenance dont parle la lettre de rappel du ministère de l'agriculture et de la pêche, sont estimés entre 8000 et 10.000 dirhams, frais onéreux que les armateurs ne peuvent pas prendre tous seuls en charge, à un moment arguent-ils, où les captures de poissons se font de plus en plus rares et les prix de carburant ne cessent de flamber Pire encore, estiment certains armateurs de la zone de pêche d'El Jadida où l'on compte une trentaine environ, comment peut-on établir des contrats de maintenance avec un seul opérateur (….), alors que cette procédure devrait en principe obéir aux lois des marchés publics et passer par un appel d'offre national, au lieu d'être l'apanage d'un seul opérateur désigné auparavant (…), ce qui constitue une pure et simple violation flagrante aux nouvelles lois de la concurrence….. Affaire à suivre !