Le constat, malheureusement, ne peut être masqué: El Jadida, la Deauville Marocaine, ressemble ces derniers temps de plus en plus à une poubelle à ciel ouvert Que ce soit au centre, à la place El Hansali, place Mohammed V, marché central européen, où se concentrent les principaux commerces…que ce soit au détour du quartier Somic ou la gare routière…des canettes de bière, des bouteilles en plastique, des restes de " El Handia", des sachets de frite, des sacs de déchets ménagers ou autres détritus encombrent les trottoirs et les chaussées ou défigurent les quartiers. Et toutes ces anomalies ne semblent pas le moins du monde inquiéter nos vaillantes autorités provinciales, locales et communales ! Avez-vous remarqué qu'une seule bouteille jetée dans les eaux du marécage El Kalâa attirera dans les jours qui suivent d'autres détritus, de plus en plus nombreux ? Il suffirait donc, à priori, d'un minimum de nettoyage et d'un minimum de civisme pour éviter que la rue Bendagha ne se transforme en zone d'immondices… Et pourtant… le centre de la Deauville Marocaine est en permanence encombré de déchets de toute sorte. Pourquoi ? Parce qu'à l'absence de sens civique élémentaire de certains de nos concitoyens s'ajoute une politique incohérente des responsables de la société chargée du ramassage des ordures ménagères et du balayage : - insuffisance de poubelles publiques. Résultat : tout se retrouve sur le trottoir… - omission du nettoyage et du lavage des bennes. - moyens insignifiants octroyés à la propreté publique et à la sauvegarde de l'environnement. - absence totale de surveillance et de répression des incivilités. - politique inadaptée de la collecte des immondices. Eh! Oui! La capitale des Doukkala est devenue sale après le départ de l'ancienne société chargée du ramassage des ordures ménagères et du balayage. Tout le monde le sait, le voit et le sent, surtout durant cette saison estivale. Les rues et ruelles des quartiers populaires sont jonchées de déchets ménagers. Les alentours des marchés Allal El Kasmi et Bir Brahim sont de plus en plus impraticables. Les trottoirs sont envahis par des étalagistes qui n'ont que leurs intérêts en considération et qui jettent leurs déchets à coup de balai à l'heure de la fermeture hors de leurs boutiques. Les eaux de ruissellement stagnent sur des routes défoncées par des travaux exécutés par la régie de la distribution d'eau et d'électricité. La situation est "préoccupante", a diagnostiqué un ancien Jdidi. La société actuelle chargée du nettoyage de la ville a échoué sur tous les plans. Elle n'applique que la politique du " maquillage sur la morve" "On dirait que nous sommes dans une poubelle" a-t-il fait remarquer. Un autre Jdidi a jugé que la situation avait "empiré" cet été dans une ville jugée jadis, coquette. Cette évolution est inquiétante pour une capitale appelée à jouer un rôle important dans la promotion du tourisme surtout après la réalisation de la première phase de la station Mazagan à El Haouzia. Mais dira un autre ancien Jdidi, l'autorité provinciale et les élus doivent "faire preuve d'imagination et d'engagement" pour venir à bout de l'insalubrité de notre ville pendant l'été. On ne comprend pas pourquoi après le départ de l'ancienne société chargée du ramassage des ordures ménagères et du balayage la situation est devenue préoccupante et le ramassage ne se fait en général qu'entre 10 H et 14 H en ce qui concerne les quartiers pauvres. Mais en fait, que fait le responsable de cette actuelle société? Et le chef de service, le marocain, voit-il ce qui se passe?