El Jadida qui était nationalement reconnue comme une ville dynamique et moderne, semble avoir plongée depuis de trop nombreux mois, dans une période de sommeil, laissant derrière elle un passé bâtisseur qui avait permis de faire de la ville des années 90, une grande métropole régionale du 21ème siècle. Si la ville semble s'être assoupie, c'est que ceux qui ont la responsabilité de la gestion, les responsables, sont aujourd'hui plus préoccupés par les affaires et les querelles, que par le soit disant, sort des citoyens, pour qu'ils exercent leur mandat d'élus. Chaque jour, la presse fait état de divisions et de petites phrases assassines entre « amis », laissant les projets d'intérêt général au second plan. Les édiles ont des rôles précis à jouer dans la gestion des affaires de la ville d'El Jadida, surtout que la ville est affrontée à une situation qui demande une grande attention, à savoir le problème des jeunes, les petits cireurs, les drogués, les mendiants qui forment à eux seuls une population, sans oublier le problème des ordures qui s'entassent comme des montagnes dans toutes les rues et les artères principales de la ville. Evidement, dans le concert de ces critiques, force est de constater, en effet, que l'absence des toilettes en ville où dans l'enceinte de la cité portugaise est un exemple éloquent, surtout qu'il ne fait plus bon passer dans nos rues et artères. C'est une situation que nous déplorons pour le devenir de notre ville.