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El Jadida Alors que les autorités mènent une rude campagne contre l'occupation illégale Le premier vice- président du conseil pris la main dans le sac !
Oh ! Combien l'indignation a été grande et repoussante quand les cartes furent dévoilées au grand jour ! On ne le sait que très bien. Les services de l'ordre, autorités locales, police et forces auxiliaires conjuguant leurs efforts, se sont tous mobilisés avec un seul mot d'ordre : libérer le domaine public de l'occupation illégale. Ceci dans le but, tout d'abord, de faciliter la circulation des véhicules et des passants. Ensuite, d'assurer la sécurité, à tous les niveaux, aux citoyens, en particulier contre les vols, les agressions…
Cette campagne essoufflée a été accueillie, avec soulagement, par les citoyens sauf, notamment, les commerçants informels. Et on ne peut que se féliciter et féliciter, par la même occasion, les services d'ordre par cette croisière qui semble être irréversible. Surtout que cette campagne d'assainissement, suite à notre appel « pour un bon usage des trottoirs et de la chaussée », s'est élargie à d'autres secteurs où l'anarchie est reine. Notamment du côté de l'avenue Boendong où les trottoirs se sont transformés en de véritables ateliers de réparation de véhicules. Et on espère que d'autres localités seront touchées. Du côté des quartiers de Mouilha et Jamila où des autorisations industrielles de 3ème catégorie avaient été octroyées ! De l'insensé ! De la ferronnerie, de la tôlerie, de la menuiserie et d'autres activités aussi bruyantes et dangereuses en plein milieu de lieux habités.
Seulement, grande a été la surprise des hommes de la loi quand ils découvrirent que certains commerçants informels disposent, bel et bien, d'une autorisation légale d'occupation temporaire récente délivrée, notamment, par le 1er vice- président, El Mostafa Abatourab, aux mois 1 et 2 de cette année. Ceci, en application des articles 47 et 56 de la charte communale. Le 1er article stipule dans son 8ème alinéa que le président « prend les mesures relatives à la gestion du domaine public communal et délivre les autorisations d'occupation temporaire du domaine public avec emprises.» Quant au 2ème, il précise qu' « en cas d'absence ou d'empêchement de longue durée pouvant préjudice au fonctionnement ou aux intérêts de la commune, le président est provisoirement remplacé dans la plénitude de ses fonctions par un vice- président dans l'ordre des nominations ou à défaut de vice- président par un conseiller communal désigné par le conseil… » Renard comme il est, le 1er vice- président, profitant de l'absence permanente du président, a élu domicile définitive dans l'enceinte communale jusqu'au point d'occuper son propre bureau ! Ceci dans l'objectif de servir ses propres intérêts ; surtout que les nouvelles élections sont aux portes. Seulement, une analyse décortiquée de l'article 56 ne l'autorise pas implicitement à délivrer les autorisations d'occupation temporaire du domaine public ! Et jamais au grand jamais le fait de ne pas délivrer une autorisation de ce type ne pourrait « porter préjudice au fonctionnement ou aux intérêts de la commune. » Au contraire, l'octroi de telles licences « porte préjudice à la commune » et par conséquent à la communauté. D'autant plus, la position du ministère sur ce sujet est, on ne peut pas, claire à travers ses nombreuses circulaires adressées aux walis et gouverneurs et qui est ‘' combattre l'occupation du domaine public''.
C'est donc le tollé général qu'a provoqué cet acte irresponsable et insouciant du 1er vice- président sur qui on devrait appliquer l'article 33 de la même charte. Il est, bien, évident que les autorités de tutelle ne vont pas se taire pour s'être senties poignardées par derrière afin de rétablir une situation bâtarde et frapper sévèrement toute personne allant contre l'intérêt générale de la communauté et de la cité.