Ecrit par la Rédaction I Les procédures administratives, actuellement, appliquées pour l'importation du café vert, cette matière première de base pour ces industriels, sont jugées très contraignantes pour le secteur dans la mesure où celles-ci impliquent des délais très longs et perturbent la chaîne de production. L'Association Marocaine des Industriels du Thé et du Café (AMITC) a organisé ce 10 mars 2021 à Casablanca, une rencontre avec les industriels torréfacteurs de café pour débattre des difficultés rencontrées par ces opérateurs économiques dans l'exercice de leur activité de production. Ces discussions ont porté sur la nécessité d'assainir l'environnement de ces entreprises et notamment en émettant le souhait d'envisager la simplification de certaines procédures administratives appliquées à l'importation du « café vert » constituant un intrant dans le processus de torréfaction. L'ensemble des participants présents dans cette manifestation partagent l'idée que les procédures administratives, actuellement, appliquées pour l'importation de cette matière première de base sont jugées très contraignantes pour le secteur dans la mesure où celles-ci impliquent des délais très longs dans l'enlèvement et la sortie de leurs marchandises des ports. Cette situation qui se traduit par un allongement du stationnement de ces marchandises dans les enceintes portuaires est également génératrice de surcoûts dus aux frais de magasinage et de surestaries supplémentaires. Par ailleurs, la profession a mis en exergue le problème du ralentissement de leurs chaines de production qui est de nature à perturber tout leur planning et leur calendrier établis dans l'exercice de leur activité de torréfacteurs. La profession a également évoqué le principe d'une responsabilisation accrue des opérateurs de ce secteur d'activité par la libération automatique de leurs approvisionnements, à l'arrivée, après avoir satisfait à toutes les exigences et procédures douanières habituelles et traiter, a posteriori, les autres considérations relatives à la répression des fraudes, selon les conditions fixées par le département de tutelle (plombage des conteneurs après prélèvements des échantillons et engagement de ces opérateurs de s'interdire toute utilisation de ces denrées sans l'accord préalable des autorités publiques compétentes). Lors de cette rencontre, des recommandations ont été émises et, notamment, le choix stratégique de s'engager dans la voie de l'exportation du café torréfié vers certaines destinations prometteuses et de ne pas continuer à s'affirmer, uniquement, sur un marché domestique peu enclin à garantir une évolution positive de la taille des entreprises de production dans ce domaine industriel. A signaler que les discussions qui ont eu lieu dans ce cadre ont été, essentiellement, caractérisées par la volonté de toute l'assistance à agir, dans la transparence la plus totale avec toutes les administrations publiques impliquées dans le commerce extérieur, en vue de leur faciliter l'exercice des prérogatives en matière de contrôle qui leurs sont dévolues par les lois et règlements en vigueur.