Ecrit par L.B. | Une nouvelle fois, le tribunal de commerce de Casablanca rallonge le permis de poursuivre l'activité à la Samir, pour une durée de 3 mois supplémentaires. En attendant, le gouvernement continue de faire la sourde oreille alors que la raffinerie perd de plus en plus de sa valeur. Le feuilleton du dossier la Samir n'est pas encore terminé. Malgré les signaux d'alarme émis par différentes parties, le gouvernement n'a pas bougé le petit doigt pour trouver une solution réelle à la raffinerie qui en attendant une issue continue de perdre de sa valeur. Le lundi 18 janvier 2021, le tribunal de commerce de Casablanca a décidé de renouveler le permis de poursuivre l'activité à la Samir, pour 3 mois supplémentaires. Par ce jugement, le tribunal entend ouvrir la voie aux efforts qu'il entreprend pour reprendre la production chez Samir Company, en cédant à des tiers ou en adoptant une gestion libre apprend-on du Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole pour la renationalisation de La Samir. Ce dernier rappelle que sans la coopération du pouvoir exécutif pour clarifier l'avenir de l'industrie du raffinage du pétrole, le Maroc continuera d'accumuler de lourdes pertes résultant de la perturbation de la production de la raffinerie de Mohammadia, notamment la perte de plus de 20 Mds de DH de dette publique et la perte de milliers d'emplois. Sans parler de l'enracinement de ceux qui contrôlent le marché des hydrocarbures et qui réalisent plus de 8 Mds de DH de bénéfices sur le dos du consommateur. Et ce grâce à des profits que le Fonds qualifie d'illicites après la libéralisation des prix des hydrocarbures. Le gouvernement et le Conseil de la concurrence ne parviendront-ils pas à faire face au contrôle du marché des hydrocarbures ? Les représentants de la nation prendront-ils du retard pour défendre un projet de loi visant à réglementer les prix du carburant et un projet de loi visant à perdre les actifs de Samir au profit de l'Etat marocain ? Ce sont les questions que ne cessent de se poser le Front sans trouver de réponses. Car rappelons le, depuis que SM le Roi a nommé la commission ad-hoc chargée de mener les investigations nécessaires à la clarification de la situation, c'est le silence radio du côté du gouvernement. Même le Parlement n'a toujours pas donné suite aux deux propositions de projets de loi soumis par les partis politiques l'une relative au transfert des actifs de la société La Samir à l'Etat marocain et l'autre au sujet de la régulation des hydrocarbures (consultez propositions de loi). Lire également : HYDROCARBURES/LA SAMIR : DES REVELATIONS QUI ACCABLENT LE GOUVERNEMENT