Le prix du baril de pétrole a atteint, mercredi 18 mars lors des négociations de la bourse de Londres, le prix de 27,9 dollars pour la première fois depuis janvier 2016. Les responsables de l'Agence internationale d'Energie (AIE) et de l'OPEP ont exprimé leur profonde inquiétude face à l'impact de la pandémie du coronavirus sur le marché mondial du pétrole. Le directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol et le secrétaire général de l'OPEP, Muhammad Sanusi Barkindo, ont souligné, dans un communiqué conjoint, l'impact de la pandémie du coronavirus sur la stabilité des marchés et des économies, particulièrement dans les pays en développement. « Si les conditions actuelles de marché persistent, les revenus des pays producteurs de pétrole chuteront de 50 à 85% en 2020, atteignant leur plus bas niveau en plus de 20 ans », a souligné la même source, ajoutant que cela devrait « entrainer des conséquences sociales et économiques majeures, notamment pour les dépenses publiques dans les domaines de la santé et de l'éducation ». Les deux responsables ont, par ailleurs, souligné la nécessité de renforcer la coordination pour maitriser l'instabilité du marché et rechercher les moyens de minimiser l'impact de cette situation sur les pays vulnérables, précise la même source. Le prix du baril de pétrole a atteint, mercredi lors des négociations de la bourse de Londres, le prix de 27,9 dollars pour la première fois depuis janvier 2016. Lire également : Les cours du pétrole en chute libre