Comme pressenti, les élections présidentielles de la CGEM s'annoncent très chaudes. En effet, au lendemain du dépôt de candidat à la candidature pour la présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) du bînôme Hakim Abdelmoumen-Youssef Mouhy, c'est au tour du binôme Chakib Alj-Mehdi Tazi de lancer sa candidature mais cette fois-ci à la présidence. Pour plus de précisions, ces derniers ont officiellement annoncé leur candidature pour les postes de président et vice-président. Rappelons que Mehdi Tazi est le président de Be Assur, un cabinet de courtage en assurances qu'il a racheté en mai 2017, quant à Chakib Alj, il est actuellement président de la Fédération Nationale de la Minoterie. D'après le premier binôme H. Abdelmoumen-Y. Mouhy, cette candidature a créé un tohu-bohu dans les rangs des membres de la CGEM. En cause, le binôme n'a pas respecté les procédures de dépôt de candidatures conformément au règlement intérieur de la CGEM qui stipule que pour être candidat à la présidence, il faut au moins 100 signatures de soutien comme préalable pour que ladite candidature soit validée ou rejetée par le Comité des élections. Ce qui semble-t-il n'a pas été le cas. A rappeler que la date limite de dépôt des dossiers de candidatures arrive à échéance le 13 décembre 2019. Selon notre source, le second binôme non seulement il s'est déclaré candidat mais il a même partagé sur les réseaux sociaux quelques axes de son programme électoral. Autrement dit, au lieu de se contenter de collecter les signatures de soutien comme ce que stipulent les statuts de la CGEM, il a bel et bien démarré sa campagne électorale. Un fait inadmissible dans la mesure où la candidature n'est pas encore validée par le Comité des élections. Le 1er binôme qualifie la démarche adoptée d'un manque de respect vis-vis des membres de la CGEM. D'après-eux c'est plus de l' « informel » pour une confédération qui se bat au quotidien pour lutter contre ce fléau endémique dans le domaine économique. A ce titre, nous avons appris que même des mesures administratives ont été entreprises pour mettre à nu ces dérapages. Autre infraction dénoncée et pas des moindres, c' est qu'au moment du dépôt de candidature soit le 27 décembre 2019, l'un des membres du binôme, en l'occurrence Mehdi Tazi n'aurait pas cumulé les 3 ans de cotisations en tant que membre de la CGEM. Mehdi Tazi ne bouclera les 3 ans qu'au mois de janvier. Et pourtant c'est l'une des principales conditions d'éligibilité pour se porter candidat. Compte tenu des tous ces faits, le binôme Chakib Alj-Mehdi-Tazi pourrait-t-il continuer la course à la présidence de la CGEM. ? En tout cas pour le premier binôme, c'est une page de tournée et est dans l'attente d'un prochain binôme. Affaire à suivre !