Nous y sommes ! A la veille de la Table ronde prévue à Genève les 5 et 6 décembre, une délégation marocaine est en route vers la Suisse pour prendre part à cette rencontre sur le différend régional sur le Sahara marocain. Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a dévoilé la composition de cette délégation qui sera conduite Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères de la Coopération internationale. Il aura à ses côtés Omar Hilale, représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies à New York, Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab et Fatima Adli, acteur associatif et membre du Conseil municipal de Smara. Rappelons que cette participation fait suite à l'invitation de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Horst Köhler, adressée le 28 septembre et le 23 novembre 2018, au Maroc, à l'Algérie, au polisario et à la Mauritanie. Pour la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mounia Boucetta, « La table-ronde sur le différend régional autour du Sahara marocain, prévue mercredi et jeudi à Genève, offre l'opportunité de trancher la question des mesures de rétablissement de la confiance ». Et d'insister que « La résolution 2440 du Conseil de sécurité, adoptée le 31 octobre 2018, marque un progrès significatif d'autant plus qu'elle souligne l'impératif d'ouvrir un nouveau chapitre dans le processus de règlement en vue de parvenir à une solution politique, consensuelle, réaliste et durable », en réponse à une question sur les développements de la première question nationale à la Chambre des représentants. Mounia Boucetta a souligné que l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc demeure l'unique solution réaliste à la question du Sahara. La secrétaire d'Etat a expliqué que la résolution consacre la centralité du rôle de l'Algérie en tant que partie invitée à la table-ronde de Genève, relevant que le texte a apporté un coup fatal au « mythe des territoires libérés ». La même résolution réaffirme les paramètres du processus politique, définis depuis 2007, et conforte tous les acquis du Maroc en ce sens qu'elle consacre la prééminence de l'initiative d'autonomie, salue les efforts sérieux et crédibles du Royaume pour parvenir à une solution politique de ce conflit artificiel et appelle au recensement des populations des camps de Tindouf, conclut-elle.