La volumétrie globale enregistrée sur le Marché secondaire est ressortie en baisse de -40% par rapport à la semaine précédente pour se fixer à 6,7 Mds de DH avec près de 63% des échanges polarisés sur les maturités long-terme. Durant la semaine écoulée, le déficit de liquidité bancaire s'est creusé de +10% pour s'établir à -90,5 Mds de DH en moyenne hebdomadaire, toujours impacté par la baisse du solde système des Banques. « Pourtant, les avances à 7 jours de la Banque Centrale se réduisent de -4 200 MDH pour se fixer à 36 660 MDH » , expliquent les analystes de BKGR. Pour leur part, les placements du Trésor poursuivent leur trend haussier comme l'indique l'encours quotidien maximal de 18 700 MDH au 12 avril (vs. un encours quotidien maximal de 15 420 MDH courant période précédente). Enfin, le TMP ressort stable à 1,50% tandis que le MONIA repart à la hausse en se hissant à 1,457% contre 1,428% à la fin de période précédente. Durant cette semaine, le Trésor a effectué deux levées sur les lignes 52 semaines et 5 ans pour des montants respectifs de 550 MDH et 700 MDH et au taux limites de 1,6991% et 2,2349% respectivement. Dans ce sillage, la courbe des taux primaires a enregistré des hausses de +2,2 pbs à 1,6469% et +10,3 pbs à 2,1800% sur les maturités concernées. Durant cette même période, la volumétrie globale enregistrée sur le Marché secondaire est ressortie en baisse de -40% par rapport à la semaine précédente pour se fixer à 6,7 Mds de DH avec près de 63% des échanges polarisés sur les maturités long-terme. Concernant la courbe secondaire, les plus fortes variations ont été enregistrées à la hausse sur la ligne 30 ans avec une progression de +3,5 pbs et à la baisse sur la ligne 20 ans avec un repli de -3,4 pbs à 2,89%. Concernant les prévisions monétaires, sur la prochaine période, BAM devrait fortement augmenter son intervention sur le Marché monétaire avec l'injection de 48,1 Mds de DH sous forme d'avances à 7 jours contre 36,6 Mds de DH seulement la semaine précédente. Le bon niveau des recettes budgétaires constaté à fin mars 2022 semble pour le moment prémunir le Trésor de toute pression, ce qui devrait permettre de maintenir une stabilité relative des taux primaires même face à la forte hausse des dépenses de compensation.