Ecrit par Soubha Es-Siari | C'est un vibrant hommage que celui rendu par la Trésorerie Générale du Royaume en cette journée internationale des droits de la femme, à sa gente féminine. Une célébration initiée et organisée par les dames de la TGR qui ont mis les petits plats dans les grands pour joindre l'utile à l'agréable tout en rappelant à juste titre les réalisations de la femme au sein de la société en général et au sein de la TGR en particulier. Cette journée chargée en émotion a été par ailleurs rythmée par l'expression des autres talents de ces femmes pour marquer un jour spécial. Elle se veut également un moment fort pour honorer et récompenser par Noureddine Bensouda, le Trésorier Général du Royaume, les femmes des différentes trésoreries réparties sur tout le territoire, sélectionnées par leurs supérieurs hiérarchiques. Elles sont méritantes à cause de leurs compétences, leur engagement et leur dévouement au travail.
Cette journée célébrée avec magnificence est aussi une occasion appropriée de mettre en valeur les énergies des femmes de la TGR qui ont laissé s'exprimer leurs autres talents en art plastique, musique, poésie ou encore de la sculpture dévoilant ainsi d'autres facettes de ces chevilles ouvrières de la TGR. Des hobbies qui ne les empêchent nullement de remplir leurs fonctions avec abnégation, courage et détermination au sein de cette institution publique. Un défi de tous les jours qu'elles sont appelées à relever pour accomplir le service public avec dévouement et qu'il est utile de rappeler ce 8 mars. Bensouda salue le travail des femmes au sein de la TGR Le Trésorier Général du Royaume n'a pas lésiné sur les mots pour témoigner en cette occasion de sa gratitude à ces compétences féminines qu'il côtoie au quotidien pour accomplir des missions d'intérêt général pour le pays. « La TGR célèbre chaque année la journée internationale des droits de la femme. Cette journée se veut une occasion pour mettre en évidence le rôle que joue la femme aux côtés de son frère l'homme pour réussir les projets lancés dans différents domaines de métiers entrant dans le cadre des missions de l'institution », a-t-il annoncé. Et d'enchaîner : « A cette occasion, je tiens à saluer toutes les employées de la TGR pour leurs efforts exceptionnels dans les conditions sanitaires imposées par la pandémie du Covid-19. Cette période a constitué un véritable test pour mettre en évidence leurs capacités et l'étendue de leur dévouement au travail. Elles ont d'ailleurs su relever tous les défis afin de concilier entre leurs responsabilités et leurs tâches professionnelles, que ce soit en présentiel ou à distance, et leurs charges familiales, dans des conditions imposées par cette circonstance ». Dans la foulée, le Trésorier Général du Royaume rappelle que les femmes dans la TGR représentent 43% du total des employés. Elles sont près de la moitié et présentes dans les différentes structures administratives. 17% d'entre-elles occupent des postes de responsabilité. Le leadership au féminin La sociologue Soumaya Nouamane Guessous, invitée par la TGR a commenté les chiffres présentés par Noureddine Bensouda qui, selon elle, sont de très bons scores. Elle corrobore ses propos par le fait que la population jeune de la TGR est en train d'être féminisée (moins de 35 ans sont des femmes et plus de 50 ans sont des hommes). En s'attardant sur le leadership féminin qu'elle encourage ardemment comme un moyen de garantir l'égalité des chances entre l'homme et la femme, la sociologue rappelle que ce leadership a commencé depuis très longtemps mais il s'est concrétisé avec la participation de la femme dans la société civile et dans les associations. En parallèle, des réformes ont eu lieu entre temps (code de la famille, de la nationalité...) pour rendre à la femme ses droits les plus bafoués, mais il reste encore à faire. Elle rappelle par ailleurs que le travail de la femme n'est plus un choix dans la société mais une nécessité pour contribuer au budget de la famille. Les mentalités doivent ainsi changer pour valoriser le travail de la femme comme il se doit. « Il y a de quoi parce que les femmes sont plus appréciées, pragmatiques, audacieuses... et surtout moins corrompues », argue la sociologue. Elles travaillent plus et mieux que l'homme vu qu'elles n'ont pas de privilèges. Sur un autre registre relatif aux concours des grandes écoles, les filles sont les premières à être sélectionnées sans omettre qu'elles sont souvent majeures de promotion. Les exemples nombreux fournis par la sociologue attestent que la femme est l'égal de l'homme quand elle ne le surpasse pas. Mais cela n'empêche que la femme n'atteint pas toujours le sommet voire les postes de décision pour différentes raisons. L'une d'elles est que les salaires sont bas comparativement à ceux perçus par l'homme pour un poste équivalent. Ajoutons à cela que pour des raisons familiales, la femme préfère ne pas accéder aux postes de responsabilité, sacrifiant ainsi son ascension professionnelle au profit du bien-être de sa famille. La femme ne peut se déplacer pour deux jours ou plus à une autre ville, ne peut faire des réunions le soir… autant de contraintes qui constituent, valeur aujourd'hui, pour bon nombre d'entre-elles, le plafond de verre. Mais cela n'empêche pas la sociologue d'admettre qu'actuellement plus que de par le passé, l'Etat et les institutions encouragent l'accès des femmes aux postes de responsabilité. L'humeur du jour Pour couronner le tout, la TGR a lancé ce 8 mars une application sur le baromètre du jour qui permet de jauger l'humeur du jour de la personne et de fournir la citation du jour adaptée. A travers cette application, la TGR s'informe sur le bien être de son personnel et veille à ce qu'il soit épanoui dans son travail. Dans la même lignée et pour garantir le bien être des employés, la TGR à travers les études menées relatives à son organigramme et à son fonctionnement, s'est fixée comme objectif à ce que le personnel habite à proximité de son lieu de travail. Le top management est bien conscient que les heures perdues, pendant toute une année, pour se rendre à son lieu de travail se font au détriment aussi bien du travail que de la famille. Le 8 mars est donc un jour spécial pour faire le bilan des droits acquis et s'arrêter sur ceux restant à conquérir par la femme pour in fine assurer le bien être général.