De grandes figures des milieux politiques, universitaires, littéraires et de la société civile des pays du Maghreb, d'Europe et d'Amérique latine se sont donné rendez-vous les 25 et 26 janvier à l'IHEL (Institut des Etudes Hispano-Lusophones), à Rabat, pour en appeler à la rupture avec les vieux clichés qui font de la Méditerranée un espace de conflits et de déchirements. Le but : favoriser l'émergence d'un dialogue interculturel promouvant la paix, la concorde et la solidarité entre tous les peuples des trois continents. La présence des conseillers du Souverain, André Azoulay et Abdelaziz Méziane Belfkih, des ministres Ahmed Akhchichine, Nizar Baraka et Nouzha Skalli, auprès de grandes personnalités internationales, à l'instar de l'ancien Premier ministre espagnol Felipe Gonzales et de l'ex-chef d'Etat chilien Fernando Flores, témoigne de l'envergure d'une telle rencontre. «Repenser la Méditerranée pour mieux vivre ensemble» : tel est le nouveau challenge de ce beau monde, réuni à l'initiative des deux «alma mater» méditerranéennes que sont Carmen Romero, présidente du Cercle Méditerranéen, et le professeur Oumama Aouad Lahrech, directrice de l'IHEL. Deux grandes dames, l'une Espagnole, l'autre Marocaine, auxquelles les pays hispaniques, lusitaniens, latino-américains et maghrébins doivent énormément pour une meilleure compréhension mutuelle.