Le président socialiste, François Hollande, ne briguera pas un second mandat. Ce n'est pas vraiment une surprise. François Hollande jette l'éponge et décide de ne pas briguer un second mandat. L'annonce surprise a été faite par le président français depuis l'Elysée ce jeudi 1er décembre. Il met ainsi fin à un « suspense » qui n'avait que trop duré. « Je suis conscient des risques que ferait courir une démarche qui ne rassemblerait pas largement. J'ai décidé de ne pas être candidat au renouvellement de mon mandat », a déclaré le président français, qui entre dans l'histoire, puisqu'il devient le premier chef d'Etat de la VI République qui renonce à briguer un second mandat. Soulignons que la popularité de François Hollande n'a cessé de baisser au fil des années depuis 2012. Les derniers sondages publiés étaient pour la plupart défavorables pour le président socialiste, crédité de seulement 7% à 7,5% d'intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Preuve de lucidité « Il a pris une décision sage, réaliste, lucide et hautement respectable qui permet à la gauche de préparer sereinement son avenir, qui commence aujourd'hui avec la primaire de la gauche », a réagi Arnaud Montebourg, son ancien ministre et candidat à la primaire du Parti socialiste qui se tiendra en janvier 2017. « Le président de la République a fait connaître ce soir sa décision de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle. Comme ministre, fière du bilan de l'action de redressement du pays qu'il aura engagée, je veux saluer la décision d'un homme d'Etat, qui a toujours fait passer l'intérêt de la Nation avant sa personne », a souligné Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères sur Twitter. Pour le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, « François Hollande, par sa décision de ne pas briguer un second mandat a enfin fait preuve de lucidité sur sa politique aux résultats désastreux ».