Suite à l'annulation par la Cour de justice de l'Union Européenne (UE) de l'Accord agricole, conclu entre le Maroc et l'UE, et au gel du côté marocain de tout contact avec les institutions européennes, les exportateurs marocains de fruits et légumes cherchent actuellement de nouveaux débouchés pour leurs produits qu'absorbait le marché européen. C'est dans ce sens que le ministre de l'Agriculture, Aziz Akhannouch, a réuni fin mars, les représentants de la filière des fruits et légumes pour explorer diverses pistes alternatives pour les exportations agricoles marocaines. Cette quête de nouveaux débouchés a amené les exportateurs et agriculteurs marocains à reconsidérer les marchés de niche en Europe orientale, au Proche Orient, en Asie et en Amérique du Nord. Le marché russe s'avère être une meilleure alternative vu que ce pays cherche de nouveaux partenaires, suite à l'embargo alimentaire avec les 28 pays membres de l'UE, en raison du conflit ukrainien. L'amélioration de la logistique, comme l'ouverture de la ligne maritime directe entre Agadir et Saint Petersburg, peut jouer en faveur du développement des échanges agricoles et commerciaux entre le Maroc et la Russie.