Après la première activité de la rentrée consacrée au plan de développement du grand Casablanca, le CDS (Conseil du Développement et de la Solidarité) et son Président Mohamed Benamour ont réussi à réunir beaucoup de personnalités, de décideurs et de chefs d'entreprises, mercredi dernier, autour des relations de coopération et de partenariat maroco-italiens. par D. A. Dans une salle pleine et dans l'attente de messages sur le déroulement de la visite de travail effectuée par une grande délégation d'hommes d'affaires italiens, menée par la ministre italienne du Développement économique Frederica Guidai, le Président du CDS, Mohamed Benamour, a pris la parole pour préciser que le centre n'est pas dans une logique académique, mais inscrit son action dans le réel et notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de l'agro-industrie et du partenariat pour l'Afrique. Le Maroc est dans un processus de consolidation de ses atouts et des fruits de ses efforts. Devenir un hub dans plusieurs secteurs n'est pas le fruit du hasard, mais d'une action profonde qui a débuté depuis plusieurs années. Invité à prendre la parole, le ministre My Hafid Elalamy a exposé brillamment la vision marocaine du développement industriel et le nécessaire renforcement du partenariat avec l'Italie. Venant comme sa collègue italienne du secteur privé, My Hafid n'a pas caché l'impact positif de l'arrivée de l'homme d'affaires dans la sphère de la gestion publique, mais aussi la volonté de revenir après dans la gestion privée. L'Italie, un grand partenaire du Maroc L'Italie est un grand partenaire du Maroc et son tissu industriel fait essentiellement de PME et disposant d'une technologie fiable et performante, est un modèle pour le Maroc. Les opportunités qui peuvent découler d'un partenariat plus dynamique sont nombreuses et notamment, en matière d'investissement et des échanges commerciaux. Le Maroc qui a adopté, selon le ministre, une politique volontariste pour développer plusieurs sous-secteurs industriels a voulu rompre avec la logique de la sous-traitance pour passer à celle des écosystèmes. Les relations entre les deux pays doivent connaitre un nouveau démarrage avec le parachèvement des cadres de partenariat lors de la visite qui sera effectuée par une délégation marocaine dans deux ou trois mois. La ministre italienne est allée dans le même sens en insistant sur la nécessité de faire mieux et vite. Le potentiel de développement est grand et il faut, selon elle, aller ensemble pour chercher des marchés pour les entreprises des deux pays en Afrique et ailleurs. «Nous devons faire mieux car la conjoncture est favorable». Le coût de l'énergie, la valeur de l'euro et le développement des capacités de financement dans le futur sont des leviers du développement et de consolidation de la sortie de la crise. Les entrepreneurs italiens veulent travailler avec leurs homologues marocains dans la durée et dans une logique de gagnant-gagnant. Au terme de cette séance, il a été procédé à la signature d'une convention dans le domaine de l'énergie et du développement industriel entre Kenergia, représentant un groupement d'industriels italiens spécialisés dans le photovoltaïque et la Société d'Investissements Energétiques. Ce développement consiste à déployer au Maroc une capacité de production «Made in Morocco» de panneaux photovoltaïques, un district solaire complet et compétitif. Cette coopération a débuté voilà une année, lancée lors de «Photovoltaïca». Aujourd'hui, le projet a atteint le bon niveau de maturité, les premières sociétés italiennes étant déjà créées au Maroc.