Le CDVM a informé le grand public de la reprise de la cotation de la SNEP, lundi prochain. Une décision qui fait suite à l'ordonnance du président du tribunal de commerce de Casablanca, reportant la vente aux enchères sur les titres SNEP détenus par la société Ynna Holding, prévue initialement pour le 25 février, et ce, jusqu'à ce que le tribunal compétent se prononce sur la procédure diligentée devant lui visant la nullité des mesures d'exécution. La cour de cassation devra rendre prochainement sa sentence quant à la validité de la procédure initiée par la société française Fives FCB à l'encontre du groupe Ynna. En attendant, Miloud Chaâbi, PDG d'Ynna Holding, et ses avocats gagnent une première bataille : celle du report de la vente aux enchères et la reprise de la cotation du titre. Mais la guerre semble loin d'être terminée. En effet, pour éviter l'enlisement judiciaire, qui pourrait de nouveau durer quelques années, Fives FCB cherche à saisir d'autres actifs moins médiatisés que la SNEP. C'est ainsi que vendredi dernier, le cabinet Bassamat Fassi-Fihri & associés qui défend les intérêts de Fives FCB, annonçait avoir obtenu du Président du tribunal de commerce de Casablanca la saisie exécution sur près de 99 % des actions détenues par la holding de Miloud Chaâbi dans Aswak Assalam. Mais depuis hier, c'est une nouvelle affaire qui est venue se greffer à ce feuilleton judiciaire. Et cette fois-ci, c'est Ynna Steel, opérateur sidérurgique du groupe Ynna Holding qui se retrouve dans le collimateur. En effet, les avocats de la société belge Basco Technics, créancier de la filiale Ynna, compte lancer une saisie suite à l'obtention de l'exéquatur d'une sentence arbitrale suisse. Celle-ci portera sur les biens meubles de l'usine à Berrechid afin de remboursés les quelques 75 millions de DH dus.