La première représentation africaine au Mobile Peer Awards revient à une entreprise marocaine. Dial Technologies collabore notamment pour le compte des trois opérateurs nationaux. Une vraie success story. C'est à travers une entreprise marocaine que l'Afrique sera représentée pour la première fois à la finale internationale de Mobile Peer Awards, à Barcelone en février prochain. La manifestation tant courue se tient en marge du congrès mondial de la téléphonie mobile. Pour une première, c'en est une. Au moment où le dernier rapport de la Banque Mondiale prétend que les entreprises marocaines pêcheraient par défaut d'innovation, une note d'espoir se profile. Un événement qui vient également souligner que, parallèlement au développement du secteur des télécommunications, celui des opérateurs et de son corollaire se réalise. Dial Technologies, spécialiste des services de données sur téléphones mobiles, a surfé sur cette vague. Il est actuellement l'un des partenaires privilégiés des trois opérateurs télécoms du pays. Pour l'heure, la participation au Mobile Peer Awards est au cœur de l'actualité de l'entreprise. Mais quelles en seront les retombées financières ? «Un tel événement, dans le secteur des télécommunications, sert justement à faire la promotion de services à valeur ajoutée, innovants et même susceptibles d'être exportés», estime Mehdi El Fettami, directeur marketing de Dial Technologies. Des opportunités à saisir Ce sont finalement des opportunités qui se présentent, au moment où la gestion des occasions d'affaires va être déterminante pour gérer le contexte de crise qui sévit. Il est alors légitime de se demander si une telle consécration n'est que fortuite. «Je dirais qu'elle est méritée. Nous avons toujours été pionniers au niveau national et continental, dans plusieurs services innovants en marketing direct et marketing mobile », ne manque pas de préciser Mehdi El Fettami. Et de poursuivre que le fait de «participer à la finale du Global Mobile Peer Awards en Espagne prouve que nous faisons partie des vingt entreprises les plus innovantes au monde, et cela est une consécration en soi». Quant aux chances de se hisser à la tête du podium, quelles sont-elles ? «Nous croyons sincèrement avoir de fortes chances de l'emporter», confie-t-il. Un esprit qui devrait dominer chez les dirigeants des entreprises qualifiées de start-up, alors que le sentiment qui prévaut chez ces dernières est plutôt alarmiste. L'ambition d'une silicon valley n'est plus d'actualité. Comment la situation a-t-elle pu déraper de la sorte ? «Les start-up ont en général du mal à se lancer, puisqu'elles présentent généralement un seul service innovant et tentent tant bien que mal de le commercialiser. Elles connaissent une phase plus ou moins longue de développement d'un produit ou d'une idée et de recherche de partenaires professionnels et techniques», constate M. El Fettami. La solution résiderait dès lors dans la diversification des produits et prestations. Toutefois, notre interlocuteur apporte une précision de taille : «nous ne rentrons plus dans le statut de start-up, et ce, pour plusieurs raisons. Nous avons développé tout au long de notre activité des dizaines de produits et de services différents. Nous exerçons même sur l'ensemble de la chaîne de valeurs sur certains d'entre eux», souligne-t-il pour replacer les choses dans leur contexte. Par ailleurs, Dial Technologies a toujours privilégié une politique de partenariats stratégiques. Il n'est pas suffisant d'être précurseur, encore faut-il maintenir le cap, dans un secteur en perpétuelle évolution. Rendez-vous pris pour février.