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Après le sport, le business
Publié dans Challenge le 22 - 11 - 2008

Nos stars sportives s'en sortent finalement bien. Aujourd'hui, une grande partie d'entre elles est à l'aise financièrement. Les salaires, les primes, l'argent des contrats publicitaires et les honoraires en tant que consultants sont autant de ressources pour ces sportifs qui ont réussi à franchir le cap de la retraite avec sérénité. Hier footballeurs, athlètes, tennismen, aujourd'hui ils n'ont d'autre choix que de se lancer dans les affaires pour faire fructifier leur fortune. Qui tâtonne encore... Qui échoue... D'autres, plus futés, ont réussi à garder leur talent de joueur en dehors des terrains. Pour ne pas trop s'embrouiller dans les affaires «lourdes», ils ont préféré aller vers des secteurs juteux comme l'immobilier où la rentabilité est garantie dans des délais rapides. Mais ce n'est pas tout : ces sportifs dans l'âme ont aussi voulu investir dans le sport, leur dada, en créant des académies ou des centres de formation. Ces projets peuvent marcher; ils ont le réseau nécessaire. Mais ce dernier ne les sert pas toujours. Car même avec beaucoup de notoriété, ces ex-stars sportives rencontrent parfois des obstacles redoutables.
Ceux qui ont bien fait fructifier leur fortune en investissant dans des affaires personnelles savaient pertinemment, même au top de leur niveau, qu'à partir d'un certain âge, -si l'on exclut bien sûr les blessures graves susceptibles de mettre prématurément fin à leur carrière-, ni le talent, encore moins la force, ne vont retarder l'annonce de leur retraite. Nos stars marocaines, dans le football, l'athlétisme ou le tennis, ont été conscientes de cette logique et ont préparé, pendant leur carrière et/ou après leur retraite, sportive s'entend, une nouvelle retraite en investissant les petites et grandes fortunes qu'ils ont réussi à amasser dans des affaires personnelles. Ceux en tout cas qui ont fui cette logique ont payé le prix fort. C'est le cas d'un champion de la boxe –pour ne citer que son parcours- qui a gagné la médaille d'or aux jeux méditerranéens à Casablanca en 1983 et qui s'est retrouvé des années plus tard gardien de voitures. Celui qui croit que nos stars sportives, surtout celles qui ont accompli une carrière professionnelle brillante, peuvent parler aisément de leurs affaires personnelles, se trompe d'une manière flagrante. Cet exercice n'est pas de tout repos, difficile parfois, sans issue souvent. Il faut d'abord que la confiance s'établisse et puis les confidences sont éventées, au goutte-à-goutte.
Ceux qui ont su développer des affaires propres ont eu pour conseillers soit leur agent de foot, soit un avocat rôdé dans les affaires, soit quelqu'un de leur entourage (amis, famille…). Quand l'argent commence à couler à flots, on peut faire tout ce qu'on veut. Mais un bon petit conseil permet de placer son argent là où le risque est moindre, voire la plupart du temps presque inexistant.
Immobilier,
l'investissement prisé !
Généralement, on leur conseille l'immobilier, le secteur d'investissement de prédilection pour le gros des sportifs. Les stars qui ont joué pour des clubs européens n'ont pas manqué d'acquérir des appartements en Espagne, en France, en Suisse, en Angleterre, mais aussi dans certains pays du Golf, notamment aux Emirats Arabes Unis. Au Maroc, l'achat de terrains nus est à leurs yeux profitable, dans la mesure où le revendre, quelques années plus tard, quand le foncier devient rare et par ricochet les prix flambent, constitue une affaire plus que juteuse. C'est le cas par exemple de Bouderbala et Krimau qui ont plutôt investit leur argent dans l'acquisition de terrains nus. S'ensuivent dans l'ordre des priorités les projets de construction. Là aussi, il n'y aucun risque. Pas besoin de faire énormément de calculs pour savoir si Hicham El Guerrouj a fait un grand profit en revendant un immeuble (plateaux, bureaux) sur Rabat dans un quartier huppé de la ville, Hay Ryad en l'occurrence. Un immeuble qui a été construit à la demande de la société appartenant au champion olympique par la CGI, filiale immobilière de la CDG. Youssef Rossi, lui aussi, s'est engagé dans la construction d'appartements moyen standing à Marrakech et Mohammedia. De son côté, Salaheddine Bassir, international marocain de football, qui, en plus de son café «Amistad» sur le boulevard Zerktouni, a développé un projet immobilier sur le boulevard du 2 mars, les deux à Casablanca. Du côté de la vieille génération, celle de 1986, deux joueurs, Baddou Zaki et Mohamed Timoumi, se sont avérés des promoteurs immobiliers talentueux. Hadaoui, lui, s'est approprié, au cours de sa carrière professionnelle en France, des appartements dans l'Hexagone et au Maroc qu'il a mis en location. Quant à Naybet, il a beaucoup investi en Espagne, dans l'immobilier notamment.
Cafés, restaurants, complexes touristiques…
Parmi les investissements appréciés également par les sportifs figurent les restaurants et cafés. Un placement sûr. Les plus grands professionnels ont leur enseigne, que ce soit à Casablanca, Rabat, Marrakech ou dans d'autres villes du Royaume comme c'est le cas de Baddou Zaki qui a ouvert le café le «Mallorca» sur le boulevard Anfa à Casablanca. Tahar Lakhlej en l'occurrence, dispose, lui, du complexe Millenium (café, restaurant, glacier, boulangerie, pâtisserie) bâti sur un terrain de 450 m2 en face du Palais des Congrès à Marrakech. D'autres champions du foot ou d'athlétisme ont choisi de faire des affaires en bonne et due forme. Certains ont échoué dès leur première tentative, tel que Rossi qui a initié un projet de complexe touristique à Mansouria sur la route côtière Mohammedia-Bouznika. Néanmoins, même si le succès n'est pas toujours au rendez-vous, certains n'hésitent pas à tenter leur chance une énième fois dans le business. D'autres joueurs se sont lancés dans les affaires dans les règles de l'art. C'est le cas de Hicham El Guerrouj qui est en train de négocier avec Le Duff, le groupe comptant les franchises Bridor, Pizza del Arte…, pour implanter certaines de ses enseignes au Maroc à l'horizon 2009-2010. Contacté par Challenge, El Guerrouj a déclaré : « Tout ce que je peux dire pour le moment, c'est que les négociations sont sur la bonne voie ». Dans l'agriculture, Hicham El Guerrouj a son projet agricole près de Berkane, une ferme de près de 300 ha. Le mythique Aouita a, quant à lui, préféré arrêter les affaires personnelles pour préparer son doctorat en sport, management and leadership. Mais bien des années avant sa retraite, il avait des placements financiers en Suisse et aux Etats-Unis et quelques participations dans une compagnie immobilière américaine. C'était avant qu'il ne s'intéresse au savoir, son grand projet où il s'investit à fond.
Que ce soit au cours de leur carrière ou après la retraite, les stars sportives bénéficient d'une autre ressource financière. Il s'agit du sponsoring d'image. S'il est quelqu'un qui mérite d'être salué pour avoir donner naissance à cet acabit de sponsoring au Maroc, c'est bel et bien Kamal Lahlou. En 1984, il crée New Publicity et développe non sans encombres et sacrifices le nouveau concept de sponsoring sportif, affichage et sponsoring d'équipe, avant de développer deux ans plus tard le sponsoring d'image. Beaucoup de marques étaient intéressées par l'aubaine qu'offrait ce concept, c'est-à-dire associer leur image à celle d'une star sportive.
« Le sponsoring d'image permet à une société ou un annonceur d'utiliser la star sportive comme support pour communiquer sur un ou plusieurs produits », dit-il. Grâce à l'intermédiation de Kamal Lahlou, Aouita décroche un contrat alléchant de 2MDH avec Centrale Laitière.
Le sponsoring d'image
C'était en 1986. Deux ans plus tard, lors de la Coupe d'Afrique de football des Nations de 1988, c'est le même Kamal Lahlou qui décroche quatre contrats publicitaires pour Hadaoui, Zaki, Krimau et Biaz. Quelques années plus tard, le sponsoring d'image s'est davantage développé. Le concept que Kamal Lahlou a lutté pour introduire au Maroc est devenu un outil incontournable de communication et de marketing pour toutes les grandes entreprises. En sponsoring d'image, aujourd'hui, c'est plutôt Méditel qui rafle la mise en termes de contrats publicitaires avec les stars sportives (Guerrouj (athlétisme), Ainaoui (Tennis), Alami (Tennis), Marouane Chmakh (foot), Ouaddou (foot), Kharja (foot). Maroc Telecom, qui sponsorise davantage des institutions et les équipes (équipe nationale de football), est en discussion avec l'étoile montante de l'athlétisme marocain, Hasnaa Benhassi. En plus des contrats publicitaires, les stars les plus médiatisées sont très sollicitées par les chaînes de télévision. Là aussi, les contrats des stars consultantes sont très alléchants. Argent des contrats publicitaires, des honoraires en tant que consultant…, sont donc autant de ressources pour ces sportifs à la retraite. Hier footballeurs, athlètes, tennismen…, ils n'ont d'autres choix que de faire fructifier leur fortune dans les affaires tant que leurs étoiles brillent encore. Mais il ne faut surtout pas croire que ces stars ne veulent pas investir dans le sport. Ils ont la volonté de le faire et le réseau qu'il faut pour réussir leurs projets. Seulement, leur volonté bute sur les obstacles administratifs.
Par ailleurs, parcourir en vitesse le chemin menant aux postes à responsabilités dans le monde sportif est difficile même pour les stars autrefois imbattables de l'athlétisme. Certaines d'entre elles évoquent des salaires faibles, des conditions de travail peu motivantes…. Pour d'autres, elles ont été tout simplement «oubliées».
Voici les portraits de 8 de nos stars marocaines les plus médiatisées, brossant l'histoire de leur reconversion en hommes d'affaires, de leurs investissements, de leurs projets sportifs, mais aussi de menus détails qui ont marqué leur carrière sportive et leur première expérience dans le business.
Abdelkrim Merry
«Krimau»
Une école
de foot à
Berrechid
Ses investissements
Dans le monde du foot, quand on entame très jeune une carrière professionnelle, comme c'est le cas de «Krimau», on amasse une petite fortune. De 1974 à 1989, le grand buteur du football marocain est passé par 10 clubs de 1ère division française : Bastia, OSC Lille, Toulouse FC, FC Metz France, RC Strasbourg, Tours FC, Le Havre AC, AS Saint-Étienne et Matra Racing. Dans la majorité des villes françaises (Bastia, Paris…) où il a joué, «Krimau» s'est approprié une maison qu'il exploite toujours en location. En plus, il a su gérer l'argent qu'il a amassé en le plaçant dans l'achat de terrains nus à Hjajma et Bourgogne à Casablanca mais aussi à Berrechid. Actuellement, il construit une maison dans cette ville, à proximité d'un terrain d'un hectare et demi qu'il lorgne depuis quelque temps, dans le dessein de monter un projet d'école de foot, un centre de formation pour les jeunes de Berrechid et sa région. Ce projet lui coûtera 4 MDH en dehors du terrain, estime-t-il. Côté financement, ça ne pose pas de problème pour lui. Il a déjà un accord de principe d'aide de la part des Assurances Saâda, du club Raja, MAS, Marseille, du conseil régional de Berrechid… Et ses relations sont étendues. Mais le projet qui le tenait à cœur, et dans lequel il s'est investi corps et âme, c'est un complexe touristique resté fermé pendant 6 ans. Et malgré les innombrables demandes d'exploitation formulées par «Krimau», les autorités de la ville ont tergiversé. Et pourtant, c'est lui-même qui l'a rénové. A la fin, comme récompense pour ses efforts, on donne le complexe à un investisseur. Merci «Krimau» !
Un réseau solide
Juste après sa retraite, en 1990, «Krimau» décroche un contrat de consultant sportif avec 2M qui a duré 3 ans. Il a aussi été responsable de la jeunesse à la Mairie de Paris de 1994 à 1998 et à Corbeil-Essonnes (1998-2000), embauché par Dassault, le fils du Roi de l'aéronautique en France, qui l'a chargé de l'entraînement du club local. Pour ces deux emplois, il touchait un salaire global de 65000 DH par mois.
Contrats
publicitaires
Son premier contrat publicitaire, il l'a signé avec Kodak lors de la Coupe d'Afrique de 1988. Pendant deux ans, de 1989 à 1990, il a animé une émission télévisée sur 2M sponsorisée par « La vache qui Rit ». Le patron de l'entreprise, M. Verger, avait sponsorisé son livre «Je suis comme çà», en payant 200.000 DH pour la promotion du livre et 400.000 DH pour l'édition. En outre, avec Haddaoui, il a signé un contrat avec la Marocaine des jeux qui a duré de 2003 à 2007.
Son premier salaire
Son premier salaire était de 10.000 francs français. Loin d'être ingrat envers ses parents, il leur offrira avec son salaire deux billets pour la Mecque.
Sa carrière professionnelle
Pour ceux qui l'ignorent encore, et qui veulent savoir comment Abdelkrim Merry, plus connu sous le surnom de « Krimau », a débuté sa carrière professionnelle, en voici un bref aperçu. «Krimau» a joué pendant 3 saisons au Maroc (1972-1974) pour deux équipes de la troisième division. C'est Feu Khelfi, sélectionneur de l'équipe nationale junior à l'époque, qui a découvert en lui un talent en herbe. Il l'a aperçu jouer avec brio lors d'un match au stade d'El Fida à Casablanca. Il le prend sous sa responsabilité pour faire partie de la sélection qui disputera le grand tournoi international de Bastia en 1974. Le joueur de troisième division éblouira les spectateurs et récoltera deux titres de meilleur buteur (2 buts) et meilleur joueur du tournoi. Il restera à Bastia où il jouera pour le club local. Son contrat durera 6 ans. Mais pour signer ce contrat, pour l'anecdote, les parents de «Krimau» ont dû accorder leur autorisation. «Krimau» était encore mineur au vu de la loi en vigueur à l'époque. Il avait 19 ans et il a perçu un salaire de stagiaire pendant 2 ans avant de devenir professionnel. Des règles et un passage obligatoires à l'époque et qui sont aujourd'hui dépassés.
Aziz Bouderbala
Il cultive l'olivier à Chichaoua
Ses investissements
Encore joueur professionnel, Bouderbala, dont les parents sont originaires de Chichaoua, s'appropriait des terrains à Marrakech et Casablanca. Il a revendu une partie de ces terrains. En outre, il est toujours propriétaire d'au moins une centaine d'hectares à Chichaoua, au Bled, où il a construit une grande maison traditionnelle. Et c'est dans cette maison que Bouderbala et sa petite famille passent les vacances. «J'aime la campagne. Mes enfants aussi.», lance-t-il. Bouderbala avait construit un café à proximité du théâtre municipal de Casablanca. Un investissement qui lui a coûté 2,5 millions de dirhams. Il le revendra à 5,5 millions de DH. Evidemment, il garde toujours son talent de dribleur même dans les affaires.
Son premier
salaire
A l'Olympique de Lyon, Bouderbala était le joueur le mieux payé. Son salaire annuel ajouté aux primes atteignait les 3 MDH. « J'avais la cote dans les clubs où j'ai joué », déclare-t-il.
Son projet
d'académie…
Celui qui faisait trembler les défenseurs pendant 90 minutes a fini par renoncer, pour l'heure, après 15 ans de tentatives de fonder une académie de foot, à son projet d'investissement favori. Aziz Bouderbala reproche en effet aux autorités d'emboîter le pas aux sportifs qui veulent investir dans le sport à travers des procédures très lentes et compliquées. «Investir dans le sport au Maghreb n'est pas si facile pour un footballeur», dit-il. Et il était apte à gérer techniquement et financièrement ce projet. En plus de sa longue expérience professionnelle, Aziz a obtenu, au terme de 5 ans de formation, un diplôme d'entraîneur et de formateur en Suisse. Lorsqu'il jouait encore dans le club suisse «Sion», Aziz a acheté une maison. C'est dans cette ville qu'il a résidé quelques années après sa retraite en 1997.
Son premier transfert
du WAC à Sion
C'était sa première expérience en tant que professionnel. Il a touché 400.000 DH et c'était en 1983. Avec cet argent, il a acheté un appartement de 206 mètres carrés pour sa mère au quartier Maarif à Casablanca.
Un contrat publicitaire
à 200.000 ou 300.000 DH,
non merci !
Il est arrivé à Bouderbala de refuser un contrat publicitaire à 200.000 ou 300.000 DH. C'est très peu à ses yeux, au vu de ce que gagnera l'entreprise qui exploitera son image. D'ailleurs, en ce qui concerne l'argent, Bouderbala fait des dons aux associations. Dans l'année, il dépense 300.000 DH. Il participe bénévolement à des événements à caractère social ou caritatif comme le match contre la pauvreté qui verra la participation de Zidane et Ronaldo.
« Al Kadam Addahabi »
Il est l'un des sportifs les plus médiatisés du pays. Bouderbala est devenu jury de cette émission réussie depuis la saison 2005-2006. IL signe avec Othman Benabdeljalil, le patron de Public Evenement, la boîte de communication qui produit cette émission et « Lalla Laroussa », un contrat dont le montant des rémunérations oscille vraisemblablement entre 1 et 1,5 million de dirhams pour les 6 mois que dure l'émission.
Youssef Chippo
Des appartements à Dubaï et en Espagne
Youssef Chippo a mis fin à sa carrière footballistique fin 2006, date à laquelle son contrat avec son dernier club, « Assad Qatari », est arrivé à terme. Il a joué pour de grands clubs européens, tels que Porto (Portugal) et Coventry City (Grande Bretagne).
Ses investissements
Chippo voulait jouir de sa retraite sportive après avoir amassé une petite fortune, question de profiter de la vie, entouré de sa famille. Il a 6 frères et sœurs ; il est marié et père de 3 enfants. Mais avant cela, encore joueur professionnel, il a préparé une nouvelle retraite financière en plaçant son argent dans l'immobilier. Il a acheté des appartements à Dubaï et en Espagne. C'est son agent, le portugais Ken Anderson, qui le conseillait et le conseille toujours dans les affaires. Il a construit un club de Fitness sur 3 niveaux sur un terrain de 650 m2 à Kénitra. Et c'est son frère Mohamed, ex-footbaleur de l'équipe de Kénitra, qui gère ce club depuis son ouverture il y a quelques années.
De l'immobilier au Maroc
Chippo s'est approprié en 1997 un terrain à Kénitra, sa ville natale, pour un montant de 1,7 million de DH. Sur ce terrain, il élèvera un immeuble de 4 étages, de 18 appartements moyen standing et 4 plateaux de bureaux. Il offrira 2 appartements à deux de ses frères mariés.
Une villa et une ferme
pour ses parents
Chippo, qui voue un amour inestimable à ses parents, leur a acheté une villa à Kénitra. Il a aussi acquis une ferme agricole de 16 hectares pour son père retraité. Et ce n'est pas tout. Il a aidé son frère dans l'achat d'un local pour un café dans leur ville natale.
Une académie de foot
pour 40 MDH
Le terrain de 5 hectares sur lequel Chippo veut construire son projet d'académie de foot appartient à des tribus. Ce terrain se situe à proximité de la forêt Maamoura sur la route nationale, et est entouré de terrains appartenant à Addoha et Chaabi, des projets touristiques futurs. Pour Chippo, ce dossier sera éludé dans les deux mois à venir. Il attend que les autorités se l'approprient à l'amiable pour le lui revendre par la suite. En dehors du terrain, ce projet, qui comprendra 3 grands terrains de foot, des bureaux, des cafés, des restaurants, des vestiaires, des salles couvertes omnisport, une piscine couverte et un hôtel, mobilisera un investissement global de 30 à 40 millions de DH. Son apport personnel, lui, sera de 40%. Pour ce projet en particulier, l'intervention de Nawal Moutawakil, la ministre chargée du sport et de la jeunesse, a été d'un grand soutien, avoue-t-il.
Le financement, c'est aussi grâce à son réseau…
Il a discuté un accord de jumelage avec son ancien club de Assad Qatari pour la concentration de l'équipe dans son académie. Il garde toujours de bonnes relations avec le président du club, un prince qatari. Concernant les sponsors, il sera aidé par son agent pour intéresser les clubs européens. Et c'est à portée de main pour lui !
Ses contrats
publicitaires
Chippo avait signé, lorsqu'il jouait encore pour son club portugais, un contrat publicitaire de 2 années avec Diadora, dont il portait les chaussures et les tenues. Pour chaque match joué, -et il jouait entre 6 et 8 matchs par mois-, il touchait l'équivalent de 8.000 dirhams.
Et depuis août 2008, avec Mustapha Haji, Chippo a signé un contrat d'un an avec 2M en sa qualité de consultant pour le commentaire des matchs importants de la première ligue anglaise. L'ex-international marocain est polyglotte : il parle portugais, anglais, espagnol, français et bien sûr arabe.
Youssef Rossi
Promotion
immobilière
et projet
touristique
Cet international marocain a un nom de famille qui a probablement des racines italiennes. A l'âge de 20 ans, il entame sa carrière professionnelle à Rennes, ensuite à NEC en Hollande, puis dans le club DINMFARNEN en Ecosse, avant d'intégrer les rangs du club qatari « Khour ». Avant de renforcer la défense de ce dernier club, Rossi décide en 2000 de faire une année blanche pour s'occuper de ses affaires.
Ses investissements
Youssef Rossi a placé son argent dans le foncier, à travers l'acquisition de terrains nus à Marrakech (Azzouzia…) et Mohammedia lorsqu'il jouait encore pour son club qatari. Il a même construit des immeubles et a vendu des appartements moyen standing entre 600.000 et 800.000 DH. Ses conseillers dans l'immobilier sont deux de ses amis qui opèrent dans la promotion immobilière. En 2000, il a décidé de rentrer au Maroc pour réaliser un grand projet. Il s'agit d'un complexe touristique comprenant un terrain de tennis, un Fitness, des piscines, un salon de coiffure et esthétique, des restaurants et un motel. Ce complexe touristique a été construit sur un terrain de 2 ha dans la commune de Mansouria, accessible par la route côtière de Mohammedia. Mais la machine de ce projet a mal tourné et le marasme durant la première année de son démarrage le condamnera à la fermeture. Actuellement, Rossi est en passe de céder son complexe touristique. «Le domaine du sport est un domaine propre. Quand on devient homme d'affaires, il faut suivre soi-même ses projets et être toujours aux aguets des occasions qui s'offrent. Mais sincèrement, il est difficile de devenir du jour au lendemain un businessman», confie-t-il. Rossi a perdu de grosses sommes d'argent dans son grand projet touristique. En retournant jouer pour le club qatari, il a réussi à amasser une petite fortune. Aujourd'hui, il a l'ambition de monter de nouveaux projets. Peut-être dans le domaine où il a excellé. Il a des atouts. Il peut faire jouer son relationnel à l'étranger pour réussir.
Mustapha El Hadaoui
De l'immobilier en France
et au Maroc
Ses investissements
Réaliste, Mustapha Hadaoui a préparé, même au top de son niveau, sa retraite. Et il la doit à sa femme. «J'ai la chance d'avoir une femme exceptionnelle à mes cotés depuis notre mariage en 1984; elle a été présente dans tout ce que j'ai fait jusqu'à aujourd'hui. Et en plus de cela, c'est elle qui a géré notre argent jusqu'aujourd'hui. Grâce à elle, on a investi dans les années 90 dans l'immobilier en France, en achetant des appartements qu'elle avait mis en location, mais aussi au Maroc pour préparer l'avenir de nos enfants ».
Dès 1997, grâce à son relationnel, Hadaoui réussit à obtenir une franchise américaine d'articles de sport (The Champion) pour ouvrir son premier magasin «AnfaSport» à Casablanca. «J'ai ouvert un magasin de sport qui marche moyennement bien, et pour ma femme, un salon esthétique et coiffure qu'elle a mis en location, faute de temps libre pour s'en occuper.» En parallèle à ses investissements dans l'immobilier, Hadaoui s'est investi dans le social et dans lequel il s'engage à fond sans aucune arrière pensée. « Rien que pour transmettre les valeurs et les bons chemins aux jeunes, les aider, les orienter et leur donner l'envie de réussir et d'espérer ».
Son premier salaire
«En tant que joueur professionnel, mon premier salaire (en 1985) dans le club suisse «Lausanne Sports» de 1ère division était de 4500 francs suisses en plus de la prime signature, des primes de matchs, d'objectifs de rendement individuel, des titres».
Sa retraite
J'ai pris ma retraite en 1999 avec mon dernier club de Sultanat d'Oman :
AL SWIQ.
Ses contrats publicitaires
En 1988, et pendant les six mois précédant la tenue de la coupe d'Afrique au Maroc, Hadaoui a décroché un contrat publicitaire avec Menora International. Il a empoché à l'époque 300.000 DH. Aussi, il a signé un autre contrat avec La Marocaine des Jeux de 2003 à 2007.
Consultant de Canal+
et Al Oula
Aux côtés de Daniel Bravo, Hadaoui a été consultant de la chaîne Canal + France et Canal Horizon Afrique durant les phases finales de la coupe du monde de 1998. En 2007, il a signé un contrat avec Al Oula pour le commentaire du championnat marocain et des matchs de l'équipe nationale au Maroc et à l'étranger. Il a également commenté quelques matchs à Arriadia, mais de façon officieuse.
Coach de l'équipe nationale de foot Junior
Depuis près d'un mois, Mustapha El Hadaoui a été nommé coach de l'équipe nationale du Maroc junior. «J'espère être un digne successeur de Jamal Fathi, qui a ramené les juniors du Maroc en demi-finale de la coupe du monde», déclare-t-il. En outre, l'ex-international marocain est depuis deux ans sélectionneur de l'équipe nationale de Beach Soccer (football de plage). «Comme vous le savez, tout sportif, de n'importe quelle catégorie ou niveau, pense à sa reconversion et à quoi faire une fois sa carrière terminée. Moi, j'ai commencé à préparer ça avant d'arrêter ma carrière en passant mes diplômes d'entraîneur au fil des années, ce qui m'a permis d'être formé à ce métier de coach et aussi de me faire à l'idée qu'un jour, cela pourrait être mon métier après celui de joueur», souligne-t-il.
Said Aouita
Après les
affaires,
les études
L'athlète le plus complet (polyvalent) de l'histoire du demi-fond mondial et le meilleur athlète du siècle d'après El Jazeera, partage son temps entre ses quatre domiciles de Rabat, Casablanca, Addoha et Washington. A Rabat, il assure sa nouvelle fonction de directeur technique de l'équipe nationale d'athlétisme. A Addoha, où il est consultant et journaliste de la chaîne El Jazeera Arriadia. Et à Washington où sa femme et ses quatre enfants résident et poursuivent leurs études.
Ses
investissements
Bien avant sa retraite en 1991, Aouita a pensé faire fructifier la petite fortune qu'il a réussi à amasser. En Europe et surtout en Suisse puis aux Etats-Unis, Aouita était porteur d'obligations cotées. C'est une sorte de participation dans des banques. Puis, il a investi dans l'immobilier en Floride et New Mexico, en tant qu'associé dans une compagnie américaine. Aujourd'hui, Aouita a revendu presque toutes ses participations bien avant la crise précédant la sortie de l'euro et la crise financière actuelle. « Je savais que ces crises allaient venir. Je n'aime pas prendre de risque. Même quand j'étais athlète, j'ai toujours préféré être sûr de ce que je faisais», déclare-t-il. Aouita a toujours été bien informé. Il a engagé des avocats et managers. Son directeur financier le conseillait dans les affaires. John, son grand conseiller, est un avocat américain.
Ses contrats publicitaires
Au Maroc, Aouita a signé un contrat publicitaire avec Centrale Laitière en 1984 et 1985, et un autre avec Sim Orange de 1983 à 1985. Au Etats-Unis, il a signé, alors qu'il était athlète international au top de son niveau, de 1983 à 1987, avec Nike et KELME, le sponsor des cyclistes, de 1989 à 1991. Durant deux ans, le loto italien a été le sponsor du champion marocain (1987-1989).
Après le MBA, il prépare
le doctorat…
Si Aouita a renoncé aux affaires, c'est pour faire des études. Avec son niveau Bac, il avait une soif d'apprendre insatiable. Il décroche son bac américain en Floride puis intègre l'University Of Centrales Florida où il passe 2 ans dans des études généralistes. De Floride à l'Arizona, Aouita s'inscrit dans un cursus qui débouche sur une licence en management business administration (MBA), qu'il obtient. En 2002, il est nommé conseiller technique de la fédération de l'athlétisme et du ministère des sports australiens. Deux ans plus tard, en 2004, il s'engage dans un nouveau cycle universitaire pour obtenir son doctorat en sport, management and leadership. Il est aujourd'hui à quelques encablures d'atteindre son objectif, ou plutôt son rêve.
Consultant et journaliste à El Jazeera Arriadia
En 2000, invité à l'émission sportive « Hiwar » par l'ex-directeur général d'Al Jazeera, Aiman Jada, Aouita fut désigné meilleur sportif du siècle. Le soir, l'ambassadeur marocain à Addoha invita Aouita et Jada. La discussion tourna alors autour de la création d'Al Jazeera Arriadia. Le jour où la chaîne fut lancée, son ami Aiman fit appel à lui pour signer un contrat avec la chaîne en sa qualité de consultant et journaliste. Le contrat est satisfaisant sur tous les plans, assure-t-il.
Il assiste aux événements sportifs
Partout où cela se passe, Aouita assiste aux grands événements sportifs, toutes disciplines confondues. Il fait jusqu'à 9 voyages par an. En compagnie de sa femme et de ses enfants, il séjourne pendant deux à trois semaines.
Nezha Bidouane
Un centre
de formation
sportif
Après une carrière brillante dans l'athlétisme qui a duré 20 ans, Nezha Bidouane s'est retirée des compétitions en 2005. Elle a réussi à amasser une belle somme d'argent, suffisamment pour vivre à l'aise. Elle s'est appropriée un terrain de 800 mètres carrés au quartier Riad sur lequel elle a construit avec goût sa villa. Elle passe ses journées à s'occuper de ses deux enfants Yassir (1 an) et Yacine (6 ans), dont les prénoms ont été attribués par le Roi Mohammed VI, et à faire du social. Mais cela ne veut pas dire que Nezha ne s'intéresse pas aux affaires. Elle a quelque chose dans le pipe. Surtout pas à révéler pour l'heure.
Quand l'image du
champion aide les autres
Sinon, elle passe le reste du temps à soutenir financièrement et moralement l'association des femmes « réalisations et valeurs » ou les enfants cancéreux. Elle vend son image au profit de ceux qui en ont le plus besoin.
Son projet de centre
de sport
« Le sport a changé ma vie. Je voulais avec mon projet de centre de sport apprendre aux jeunes que le sport peut aussi changer la leur ». Nezha, qui utilise l'imparfait, est déçue. Depuis fin 2005, elle lorgne deux terrains de 1200 et 1.500 m2. Elle s'est adressée au gouverneur de Temara qui lui a promis de les lui vendre. Une promesse de vente que son successeur ne diligentera pas. Et cela fait trois qu'elle attend encore, et encore… « Si j'étais une célébrité internationale, on m'aurait offert des facilités pour investir… », déplore-t-elle.
Ses contrats publicitaires
Encore athlète au meilleur de son niveau, elle a signé avec Nike de 1995 à 2001. Son premier contrat publicitaire après la retraite, elle l'a signé avec Richbond. Il s'agissait de spots publicitaires et d'affichage qui ont duré de 2001 à 2003. Et puis, elle a signé avec Maroc Telecom pour la saison 2008. Un contrat qui touche à sa fin (fin décembre).
Fonctionnaire avec
un salaire de 4.000 DH
En effet, elle est toujours fonctionnaire du ministère de la Jeunesse et du Sport, avec un salaire indigne des champions, de 4.000 DH. A ses yeux, ce ne sera jamais motivant. Mais elle déplore que les responsables n'aient pas fait appel à elle jusqu'à ce jour.
Khalid Skah
Du foncier et... du
consulting
Le meilleur athlète africain en 1990 devant Roger Milla, champion olympique et champion du monde, a pris sa retraite à l'âge de 37 ans en 2000.
Ses investissements
Durant sa carrière d'athlète international, Khalid Skah a pensé à placer de l'argent dans des lots de terrains. A Ifrane et Fès, il a acheté des terrains nus de 1993 à 1996 qu'il a revendus. Il affirme qu'il n'a pas gagné grand-chose de ces transactions, vu qu'il subissait toujours des actions de chantage et de complication des procédures. Celui qui a découvert Ifrane comme lieu de concentration pour les athlètes a voulu construire un centre sportif. Seulement, les tergiversations et les procédures aussi lentes que compliquées qui se sont dressées devant lui ont fini par le désintéresser.
Ses primes en… dollars
L'image du champion olympique et champion du monde poussait les organisateurs des grands meetings de Cross country (12km) à lui proposer des primes de départ atteignant 50.000 ou 80.000 dollars, et dans d'autres courses 100.000 dollars, ainsi que des primes d'arrivée oscillant entre 10.000 et 50.000 dollars. Le record du monde, et peu nombreux sont ceux qui le connaissent, est une prime proposée par les organisateurs de la course et qui peut atteindre, selon Skah, 100.000 dollars.
Entraîneur national avec
un salaire de 6.000 DH
Skah n'a pas passé beaucoup de temps à son poste d'entraîneur national au sein de la fédération royale d'athlétisme. Ce qui a suscité son indignation, c'est le salaire de 6000 DH/mois qu'il touchait, sans autres avantages (voiture de service…). Il cite, pour faire la comparaison, le cas d'un responsable financier qui touche 23.000 DH et qui jouit d'une voiture de service 4X4.
consultant
à 15.000 dollars/10 jours
Pendant les Jeux Olympiques de Pékin 2008, Skah a passé 10 jours aux Emirats arabes Unis, comme consultant de la chaîne Dubaï Sport. Pour 10 jours, il a empoché 15.000 dollars. Mais la télévision de Dubaï a du débourser au total près de 50.000 dollars. Elle lui a payé les billets d'avion « Business Class » et un hébergement dans un hôtel 5 étoiles de luxe.
Ses contrats publicitaires
Durant sa carrière, où il fut l'un des meilleurs au monde sinon le meilleur en cross et sur piste (10 km, 15 km et semi marathon), du 10.000 m, et 3.000 m plats, Skah a signé des contrats publicitaires qui atteignaient 300.000 dollars par an avec Mizuno, Mazda, Nike et ASICS.


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