Upline Group montre des ambitions prononcées à l'international. Sa dernière initiative en date : un prestigieux client brésilien qui entend se vendre au Maroc. Upline Group a organisé vendredi 14 novembre 2008 une conférence d'affaires sous le thème «Santa Catarina, Brésil : un Etat d'opportunités». Luiz Henrique Da Silveira, gouverneur de l'Etat de Santa Catarina, était à la tête d'une très forte délégation d'hommes d'affaires. Il avait en face de lui plusieurs représentants de la communauté économique et financière marocaine. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en place d'une coopération active entre le Maroc et le Brésil, selon Hassan Aït Ali, le président-directeur général d'Upline Groupe. Vu l'importance et la taille de l'économie de Santa Catarina, mais également la complémentarité avec le Maroc, les hommes d'affaires ont l'embarras du choix dans les partenariats possibles. Situé au sud du Brésil et partageant une frontière avec l'Argentine, Santa Catarina a une économie très florissante. Son PIB a atteint 62,3 milliards de dollars en 2007, grâce notamment à des entreprises de taille mondiale et au développement de niches à forte valeur ajoutée. «L'un des plus grands fabricants de moteurs électriques au monde, Electromotores WEG S.A., a son siège dans cet Etat», souligne son gouverneur, transformé en VRP pour l'occasion. Une niche à forte valeur ajoutée L'économie est traditionnellement basée sur des secteurs tels que la céramique, le textile, la métallurgie, mais également une puissante agro-industrie. D'ailleurs, Upline Group a déjà amené une entreprise du secteur de la céramique à expérimenter le marché marocain. Santa Catarina est cependant en train d'investir une niche à forte valeur ajoutée, comme les nouvelles technologies de l'information et de la communication en général et particulièrement la télémédecine. Certains hommes d'affaires marocains n'ont pas manqué d'inviter leurs hôtes à étudier l'éventualité de joint-ventures avec leurs homologues brésiliens de Santa Catarina. Ces rapprochements seront d'autant plus faciles que le Maroc développe aujourd'hui des zones off-shore destinées aux nouvelles technologies de l'information. L'expérience brésilienne dans le domaine, associée à la proximité du Maroc vis-à-vis de l'Europe, mais également à la qualité des ressources humaines marocaines, devrait favoriser le développement d'entités compétitives dans ce domaine. De même, Santa Catarina est l'un des Etats les plus touristiques d'Amérique du Sud. Ceci permettra aux entreprises marocaines opérant dans ce secteur de trouver des partenaires. Par ailleurs, grâce à une infrastructure portuaire développée et spécialisée, Santa Catarina s'est imposée comme l'un des plus grands exportateurs d'Amérique Latine. «Cependant, jusqu'ici, ce sont des entreprises hollandaises qui monopolisent la distribution des produits brésiliens dans le monde», souligne Luiz Henrique Da Silveira, son gouverneur. La possibilité d'utiliser le Maroc comme plateforme africaine pour l'exportation des produits de cet Etat peut être exploitée par les hommes d'affaires marocains.