Nos métiers Ce sont les métiers liés à l'exploitation comme la restauration, l'hébergement et le bien-être. Dans la restauration par exemple, les métiers les plus demandés sont : chef barman, maître d'hôtel, chef de partie, chef de rang. Dans l'hébergement, c'est le métier de gouvernante, de réceptionniste, de chef réceptionniste, d'assistant hébergement, d'assistant restauration. Du côté du bien-être, nous recherchons souvent le profil responsable SPA, kinésithérapeute et SPA thérapeute. Canaux de recrutement Etant donné notre vitesse de développement et les besoins en recrutement que cela génère, nous procédons par différents moyens. Tout d'abord, il y a la mobilité interne, qui permet de combler des besoins en recrutement et en même temps, de favoriser la promotion interne au sein du groupe. Ensuite, nous exploitons notre base de données, constituée de candidatures spontanées, reçues soit en support papier et classées par métier, soit par voie électronique et acheminées vers notre site de recrutement Accorjobs (environ 10 000 dossiers au total à ce jour). Ces candidatures ont une durée de vie d'une année. Nous utilisons également des sites de recrutement externes ainsi que les annonces via la presse nationale. D'autre part, nous développons des partenariats avec des écoles et des établissements de formation professionnelle qui nous permettent d'identifier des viviers et de les former selon nos standards. Enfin, et depuis 2006, nous avons mis en place un cursus de formation par apprentissage, par la création de 2 CFA, pour former des jeunes aux métiers de l'hôtellerie et plus précisément aux métiers de réceptionnistes, commis de cuisine, commis de restaurant et employés d'étage. A ce jour, 2 CFA d'une capacité de 348 apprentis sont déjà fonctionnels à Agadir et Marrakech. La première promotion comptant 30 apprentis est déjà arrivée au terme de sa formation et a d'ores et déjà rejoint les effectifs permanents du groupe au Maroc. Rémunération L'évolution des salaires ces dernières années a évolué en faveur des jeunes diplômés, surtout dans les régions dans lesquelles nous n'arrivons pas à répondre aux besoins en recrutement comme Marrakech, Agadir et Casablanca. La rareté des profils pour cause de manque d'effectifs, de qualification ou de déperdition au profit de secteurs plus rémunérateurs et moins exigeants en temps de présence, est devenue notre problématique d'aujourd'hui. De ce fait, le marché s'arrache les candidats en créant la surenchère. En général, les diplômés actuels sont plus exigeants par rapport à leur rémunération et à leur évolution de carrière au niveau de l'entreprise. Cette tendance n'est pas valable uniquement pour notre secteur mais elle s'étend à tous les autres. Ainsi, dans l'hôtellerie, qui est un métier où nous sommes au service des autres et qui exige présence et disponibilité, on constate que certains jeunes sont complètement dédiés à leur travail, alors que d'autres tiennent davantage à leur vie privée et préfèrent de ce fait se tourner vers d'autres secteurs. De toutes façons, ceux qui font carrière dans l'hôtellerie l'ont choisi par conviction et par passion et ils finissent par y réussir. Ecoles Nous recrutons de préférence les lauréats d'écoles hôtelières avec une expérience préalable dans l'exploitation. S'ils ont une expérience à l'international, c'est d'autant plus apprécié. Mais pour faire face à notre développement, nous recrutons de divers horizons, aussi bien du Maroc que de l'étranger. Nos collaborateurs proviennent d'écoles de commerce et de management (privées et publiques) et d'écoles ou instituts hôteliers, en fonction des métiers recherchés. Pour les profils liés à l'exploitation, nous citons en tête de liste l'Institut supérieur de Tourisme de Tanger (ISITT) avec lequel nous avons signé en 2004 une convention de partenariat et l'Ecole hôtelière de Mohammedia et d'El Jadida. Pour les métiers de finances, d'audit et de comptabilité, nous privilégions l'ISCAE et l'ENCG, tous deux reconnus pour la qualité de leur enseignement. Chaque année, nous organisons une journée de recrutement par établissement pour identifier les profils qui nous intéressent et qui ont envie de faire carrière avec Accor. Nous envisageons également de signer une convention avec l'Ecole supérieure de Commerce et Management (ESCM), qui est une filiale du groupe collège Lasalle international et qui forme aux métiers de l'hôtellerie. Nous recrutons également des lauréats de l'Ecole supérieure de Kinésithérapie pour les métiers liés au bien-être. Zineb Jabri Revenue Manager au Sofitel Essaouira «Au départ, c'était une camarade de classe qui avait été contactée par le groupe Accor pour le poste de coordinatrice de communication. J'ai alors pensé qu'il pouvait représenter une perspective intéressante pour moi. Je me suis donc rendue sur le site Internet Accor Job et j'ai postulé. Une semaine plus tard, j'ai été convoquée pour mon premier entretien d'embauche», raconte cette diplômée de l'ENCG d'Agadir. Chez Accor Maroc depuis octobre 2007, Zineb Jabri a d'abord débuté comme «Assistante Marketing et Tars –Travel agency reservation system-» à Casablanca. «Il est vrai que le fait de pouvoir travailler dans le marketing, qui est ma formation de base, a beaucoup pesé dans ma décision, mais j'aurais pu tout autant être chef de rayon dans la grande distribution. C'est donc incontestablement le fait qu'Accor soit une chaîne hôtelière internationale leader, qu'elle puisse donc résister aux crises et m'offrir la sécurité de l'emploi qui a définitivement fait penché la balance», explique-t-elle. Car Zineb avait une autre proposition au sein d'une autre grande multinationale, L'Oréal, au sein de laquelle elle avait déjà effectué un stage, et qui surtout lui proposait un salaire supérieur. Aujourd'hui chez Accor, les jeunes diplômés d'écoles de commerce ont un salaire qui oscille entre 6000 et 9500 DH. Mais ce sont d'autres paramètres qui ont joué. «D'abord parce que la politique de recrutement de l'Oréal fait que l'on commence en CDD, et que si j'étais restée, je me serais attachée aux produits, à la marque, car je suis de nature très passionnée. D'un autre côté, le package Accor, les valeurs du groupe et l'esprit de challenge m'ont complètement conquise», poursuit Zineb. Et elle ne s'y est pas trompée, puisqu'à peine quelques mois après son embauche, autrement dit depuis avril 2008, elle est devenue «Revenue & Distribution Manager» au Sofitel d'Essaouira. Désormais, c'est elle qui se charge de fixer la politique de pricing et de distribution de l'hôtel. «Ce nouveau poste, je l'ai décroché suite à une présentation faite aux représentants du groupe venus en visite de travail dans le cadre du repositionnement des Sofitel en «Luxury Hôtel ». Mon n+1 a été satisfaite de mon travail, j'ai été récompensée», affirme non sans fierté Zineb Jabri. D'autant plus passionnée qu'elle revient tout juste d'un stage d'immersion d'une semaine à Paris, où elle a rencontré l'ensemble des revenue manager de la marque. «La formation, le cadre de travail, c'est ce qui fait la force d'Accor. Aujourd'hui, je suis en train d'acquérir les compétences d'un métier très pointu, un profil très rare sur le marché», soutient cette désormais passionnée de l'hôtellerie.