Par branche d'activité, le ralentissement du crédit bancaire en 2013 comparé à 2012 s'est reflété au niveau de nombreux secteurs d'activité à l'exception notamment des industries extractives, dont les crédits qui leur ont été alloués ont enregistré une amélioration de 34,6%. A contrario, les concours accordés au secteur « Hôtels et restaurants » ont accusé sur l'année la contraction la plus violente (-14%). Mais les créances en souffrance flambent toujours . Le même document de Bank Al-Maghrib fait ressortir une flambée toujours inquiétante des créances bancaires en souffrance. Ces dernières ont effet augmenté en 2013 de 25,3% par rapport à fin 2012, se maintenant ainsi au-dessus de la barre symbolique des 5% de l'encours total des crédits pour se situer à 5,95% du crédit bancaire. Pour rappel, la moyenne se trouvait autour de 4,9% lors des quatre précédentes années. Retrouvez ici le bulletin mensuel de BAM.