Selon Benacer Boulaajoul, directeur général de l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), le bilan de la Stratégie nationale de sécurité routière (2017-2026) est globalement encourageant mais demeure insuffisant. Intervenant lors de la séance d'ouverture d'une journée d'étude organisée par la Présidence du ministère public autour de la stratégie nationale de la sécurité routière, Benacer Boulaajoul a précisé que jusqu'à présent, le bilan est globalement encourageant, mais reste insuffisant, expliquant que l'évaluation des réalisations de l'étape précédente permettra d'élaborer un nouveau plan d'action pour les cinq prochaines années. Il a, à cet égard, rappelé la création de la NARSA en 2020 et l'adhésion du Maroc au Plan mondial pour la décennie d'action pour la sécurité routière 2021-2030, appelant à prendre en considération ces changements au niveau de la gestion institutionnelle de la sécurité routière dans le prochain plan d'action. Benacer Boulaajoul a aussi rappelé que la Stratégie nationale de sécurité routière 2017-2026 vise la réduction, à l'horizon 2026, de la mortalité routière de moitié par rapport à son niveau actuel (moins de 1900 tués sur les routes en 2026), expliquant que cette stratégie a été mise en oeuvre dans une première étape à travers le premier plan quinquennal 2017-2021. Lire aussi | Plateforme immobilière agenz.ma : deux nouveaux outils innovants Selon un bilan provisoire au titre de l'année 2022, le nombre de décès dus aux accidents de la route a enregistré une baisse de 6,84% par rapport à 2021 et de 10,04% en comparaison avec 2015 (année de référence), celui des blessés graves (18,25%) et des accidents mortels (10,04%), a-t-il poursuivi. Benacer Boulaajoul a par ailleurs évoqué la poursuite de la réalisation de l'exécution de plusieurs projets structurants dans le domaine de la sécurité routière, dont l'intégration de l'éducation routière dans les cursus scolaires, la création des attestations scolaires de sécurité routière, l'annonce du plan national de contrôle routier 2022-2024, l'acquisition de nouveaux équipements et l'activation des brigades mobiles de contrôle routier relevant de la DGSN. Il s'agit aussi de l'installation de 552 nouveaux radars, la mise à niveau du système d'examen du permis de conduire et le renouvellement du parc pour une enveloppe budgétaire de 250 millions DH annuellement. « En dépit des défis qui s'imposent, la gestion du dossier de la sécurité routière est sur la bonne voie », a-t-il conclu. Lire aussi | Intelligence artificielle : ces 7 métiers les plus menacés