Voix voilées Lundi matin, la deuxième semaine du Mondial qatari va commencer alors que les groupes G et H jouent leur deuxième match avec un Cameroun-Serbie dès onze heures du matin pour un lundi qui se termine avec Portugal-Uruguay. Des rencontres où le rythme et le suspense n'ont pas manqué et où le Cameroun et le Ghana ont évité d'être éliminés de ce Mondial, décidément pas comme les autres. Un mondial qui en attendant a fait taire, lentement mais sûrement, toutes les critiques déplacées. On voit bien à Doha et ailleurs que le Qatar offre hospitalité, accueil, discipline et sérieux. Le Qatar, même si son équipe nationale est déjà éliminée, a su rester mobilisé pour le confort de ses hôtes. Le Qatar sort grandi de cette première semaine de Mondial. Et il a fait grandir le monde arabe avec lui, et en même temps détruire tous les préjugés malsains. Lire aussi | Mondial 2022. Ce qui se dit à Doha et à Rabat . Le Qatar, la France et le... Français Bonaparte, Montaigne, Jean Nouvel (architecte) et bien sûr le P.S.G, le Printemps (magasin et store de luxe), on va dire comme cela a été dit sur BE-in Sport, que le Qatar aime la France. Même si les médias et autres analystes et commentateurs ne lui rendent pas la monnaie de la pièce, les Qataris ne mélangent pas les torchons et les serviettes. Ils prennent ce que la culture française a de bon et ignorent ce qui est déplaisant. Et cela leur réussit bien, car désormais, il pleut des louanges de toutes parts sur le Qatar. . Zyech, élu par la FIFA Au terme d'un époustouflant Belgique-Maroc (0-2) les techniciens de la FIFA ont décerné le titre de joueur du match à Hakim Zyech alors que les gazettes lui ont décerné la meilleure note (9/10) dans leurs commentaires. Bon retour à Hakim dans le respect, l'estime et la reconnaissance... de son talent. Lire aussi | Mondial 2022 : ça se dit au Qatar . Walid Regragui est son propre… avocat Faisant preuve d'un sens de l'autodérision, Walid Regragui a animé une conférence de presse (avant le match contre la Belgique) où il n'a pas été ménagé. Sans blesser ses pourfendeurs ; il a su se les mettre dans la poche, ce qui est un signe de classe et de sang-froid. Le jeune mais chevronné technicien a dit juste : « Ne croyez pas en moi, mais en cette équipe nationale, et cessez de douter et d'émettre des ondes négatives. Ces ondes peuvent détourner tous les tirs même les mieux ajustés. Je sais qu'on m'appelle, tête d'avocat (le fruit) d'accord mais, en attendant, laissez les joueurs tranquilles. Ils ont bossé et tout le monde a besoin qu'on lui fasse confiance ». Ainsi parla Regragui, samedi avant Belgique-Maroc. Maintenant, il n'a pas besoin d'en rajouter. Une victoire superbe et tout est dit.