Elon Musk vient fraîchement de passer en ce 25 avril un accord définitif avec le conseil d'administration de Twitter pour racheter le réseau social, valorisé à 44 milliards de dollars. Objectif affiché pour le patron de Tesla et de SpaceX à travers ce rachat : défendre la liberté d'expression ! C'est acté ! L'homme le plus riche au monde devient de fait le propriétaire de la fameuse plateforme qu'il avait annoncé convoiter ces temps derniers, et malgré la forte opposition qu'avait affichée initialement le conseil d'administration (CA) de la célèbre plateforme. «La liberté d'expression est le socle d'une démocratie qui fonctionne et Twitter est la place publique numérique où les sujets vitaux pour le futur de l'humanité sont débattus», a déclaré suite à cette opération Elon Musk. Lire aussi | Portrait. Nezha Hayat, Présidente de l'Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) Concrètement, il va racheter le réseau social au prix de 54,20 dollars par action, soit 38% de plus que sa valeur à la clôture de la Bourse de New York le 1er avril dernier, et en faire une entreprise privée, non cotée en Bourse. Faut-il préciser qu'il va, à travers ce rachat, disposer d'une communauté mondiale qui comprend plus de 330 millions d'utilisateurs réguliers. Pour la petite histoire, le CA avait initialement tenté d'empêcher ce rachat. Mais Elon Musk a indiqué la semaine dernière qu'il avait sécurisé 46,5 milliards de dollars pour mener à bien l'opération grâce à sa fortune personnelle et à deux prêts bancaires de Morgan Stanley. Il avait également menacé de lancer une offre publique d'achat (OPA) hostile en passant directement par les actionnaires. Fort de ses plus de 83 millions d'abonnés, Elon Musk se sert presque tous les jours de son compte Twitter pour donner des nouvelles de ses entreprises, plaisanter ou lancer des polémiques. C'est aussi l'un des critiques les plus acerbes de la plateforme. D'ailleurs, il estime que la liberté d'expression n'y est pas suffisamment respectée et juge trop sévère la modération des contenus. Lire aussi | Thales lance son sixième centre opérationnel de cybersécurité au Maroc A contrario, de nombreux élus américains et étrangers considèrent au contraire la modération insuffisante pour lutter contre la haine et la désinformation. Du coup, ils voient d'un mauvais œil l'arrivée de Musk aux commandes du réseau social. «Je veux rendre Twitter meilleur que jamais en l'améliorant avec de nouvelles fonctionnalités, rendre les algorithmes open source pour augmenter la confiance, vaincre les robots qui font du spam et authentifier tous les humains» a indiqué Elon Musk dans le communiqué, précisant vouloir débloquer le potentiel du réseau en travaillant avec l'entreprise et la communauté.