Le recrutement en ligne est devenu le moyen privilégié des recruteurs et des chercheurs d'emplois. Avec l'avènement du web, les méthodes de recrutement ont enregistré un très grand changement. Dans le détail, les journaux et magazines spécialisés ont laissé la place à Internet. Actuellement, «ces supports occupent la 3ème place avec moins de 25% d'annonces», explique Essaid Bellal, directeur général du cabinet Diorh, avant d'ajouter que «les cabinets de recrutement sont toujours placés deuxième». En revanche, le e-recrutement gagne encore du terrain. Preuve en est «50% des recrutements des multinationales et 49% des recrutements des entreprises nationales sont faits sur la toile». Il faut dire que l'évolution des moyens de communication, et le changement des techniques de recrutement ont fait d'internet, un des dispositifs les plus utilisés. C'est en outre un outil incontournable pour les chercheurs d'emplois pour trouver un travail, et pour les recruteurs d'atteindre une cible de plus en plus utilisatrice du web. Ces nouvelles méthodes sont regroupées sous le vocable e-recrutement ou recrutement en ligne. En fonction des outils web utilisés par les entreprises, les candidats peuvent répondre à une annonce sur le site internet de l'entreprise ou sur un portail de l'emploi, ou postuler spontanément sur le site web des entreprises qu'ils ciblent. Par conséquent, la technique de «chasse» via les réseaux sociaux professionnels est toujours réservée dans une large mesure aux profils à forte expertise, offrant des multi compétences ou pour des postes de direction. En effet, les cadres offrant des compétences très recherchées et relativement rares à dénicher sont approchés, soit directement par les employeurs via des réseaux sociaux professionnels, soit via un chasseur de têtes mandaté par l'employeur. Enfin, les recrutements par recommandation, sont devenues de plus en plus répandus. Selon le directeur général du cabinet Diorh, «46% des multinationales ont recours à ce processus de recrutement contre 23% des entreprises nationales».