Après AstraZeneca ou encore Johnson & Johnson, c'est le tour des vaccins Pfizer et Moderna d'être au centre de toutes les préoccupation. Les détails. Le Center for Disease Control and prevention (Etats-Unis) a récemment fait savoir que plusieurs cas de myocardite ont été recensés après l'injection des vaccins à ARN messager de Pfizer et de Moderna. Selon le comité de la sécurité vaccinale, qui se réunit chaque semaine pour faire le point sur les effets secondaires des vaccins anti-Covid 19, « une poignée de cas de myocardite ont été identifiés, mais les enquêtes en cours n'ont pas encore pu établir un lien strict entre la vaccination et l'apparition des myocardites ». Lire aussi| Les professionnels du tourisme poussent pour la réouverture des frontières On apprend que la plupart des personnes concernées sont sous traitement à l'hôpital et leur pronostic vital n'est pas engagé. Il faut noter que les myocardites font leur apparition dans les quatre jours suivant l'injection du vaccin, et plus fréquemment après la seconde dose. « Les effets secondaires sont généralement plus intenses après la seconde dose. Les personnes concernées sont majoritairement des hommes jeunes, adolescents ou jeunes adultes », souligne le Center for Disease Control and prevention (CDC), qui précise que le taux d'incidence des myocardites depuis le début de la campagne de vaccination « n'est pas plus élevé que d'ordinaire ». Les autorités sanitaires assurent que l'apparition de ces cas de myocardite ne remet pas en cause l'utilisation des vaccins à ARN messager (Pfizer et Moderna). Lire aussi| Aéroport Mohammed V : le nouveau terminal dédié aux vols intérieurs est opérationnel