Après une expérience concluante dans le RIPT (résidences immobilières de promotion touristique) à Anfa place, le groupe portugais élargit sa présence dans le Royaume. Marrakech et Agadir sont en effet les deux nouveaux points d'ancrage d'une stratégie de développement au Maroc qui intègre désormais l'hôtellerie classique. Paulo Garcia DG du groupe au Maroc. En prospection sur le marché marocain depuis quatre ans, le groupe portugais «Pestana Hôtels et Resorts» s'est vu proposer pas moins de cinq offres avant d'opter pour Anfa Place. Petit flash back. L'histoire de Pestana sous nos latitudes commence en 2009. A cette époque l'hôtelier portugais envoie ses ambassadeurs pour dénicher des opportunités d'investissements dans le Royaume. Résultat: «Nous avons eu plusieurs propositions, dont celle de notre partenaire actuel», explique Paulo Garcia Directeur général du groupe au Maroc. Selon lui, «si le groupe a choisi Anfa place, c'est grâce à son emplacement privilégié qui intéresse à la fois la clientèle corporate et celle de loisirs». Concernant le partenariat qui lie le groupe portugais aux gestionnaires d'Anfa Place, il se limite à un contrat de gestion pour une durée de neuf ans. Durant cette période, le groupe lusitanien exploitera 73 appartements parmi les 104 du complexe comme des résidences immobilières de promotion touristique (RIPT). C'est ainsi qu'en contrepartie, il s'engagera à verser un pourcentage du chiffre d'affaires et une partie des bénéfices aux propriétaires des résidences, qui eux ne vont profiter gratuitement de leurs logements luxueux que pendant 15 jours par an. Il faut dire que le jeu en vaut la chandelle car le prix de location affiché par Pestana est de 1500 DH par jour! En attendant la livraison des appartements aux bailleurs au mois d'avril, Pestana verse une partie des revenus de la location à la société gestionnaire d'Anfa Place. Jamais sans mes contrats de gestion ! Les ambitions de Pestana au Maroc sont de taille. Ce groupe présent dans 13 pays, dont 4 destinations africaines est en phase d'étude de quatre nouveaux projets, dont la gestion d'un complexe touristique et de loisirs à Tanger. Une proposition que le groupe envisage d'écarter, pour des raisons de rentabilité financière. «Car ce type de projet n'est pas très rentable», confirme Garcia. Il ajoute, «en revanche, nous sommes en négociations avancées avec trois hôtels dans les villes de Marrakech et Agadir». Il s'agit d'établissements 5 étoiles, où le groupe compte bien investir pour asseoir sa notoriété sur le marché marocain. ■