« Ach Waqe3 » est l'une des émissions phares de MFM Radio traitant des faits saillants de l'actualité du jour. Elle est décryptée par le journaliste politique et économique Jamal Berraoui. Dans l'émission de ce jeudi 23 janvier, le débat porte sur les sujets suivants: -La Chambre des représentants a adopté, mercredi à l'unanimité, deux projets de loi visant à établir la compétence juridique du Royaume sur l'ensemble de son domaine maritime. Il s'agit du projet de loi n° 37.17 modifiant et complétant le Dahir portant loi n° 1.73.211 du 26 Moharrem 1393 (2 mars 1973) fixant la limite des eaux territoriales, ainsi que du projet de loi n° 38.17 modifiant et complétant la loi n° 1.81 instituant une zone économique exclusive de 200 miles marins au large des côtes marocaines. L'élaboration de ces deux textes est aussi motivée par la mise en conformité des législations nationales avec certains engagements et échéances internationaux, a-t-il précisé, citant à ce propos l'harmonisation avec la convention de l'ONU sur le droit de la mer (1982) et l'abrogation de certaines dispositions tombées en désuétude. Ces lois en cours d'actualisation sont autant de fondements pour le décret n° 311.75.2 de 1973, fixant les lignes de fermeture de baies sur les côtes marocaines, a-t-il ajouté, notant que le décret a subi à son tour une révision complète, pour introduire les données scientifiques et géographiques relatives à la «ligne de base» des zones maritimes au-delà de Cap Juby à Tarfaya, incluant l'espace maritime atlantique le long des côtes des Provinces du sud, a précisé le ministre. Jamal Berraoui précise qu'il y a environ 40 ans, le Maroc a étendu ses eaux territoriales de plusieurs centaines de miles. A l'époque, il y a eu un problème de pêche maritime entre le Maroc et l'Espagne. Aujourd'hui, la situation a changé avec l'inclusion des territoires du sud du Maroc dans le dernier accord de pêche signé entre le Maroc et l'Union européenne. Cette décision semble technique, mais en réalité elle concerne la souveraineté du royaume. #آش_واقعبوريطة : تحديد المجالات البحرية الوطنية يعتبر "مسألة داخلية وعملا سياديا" شكيب لعلج رئيسا للباطرونامحاربة الرشوة .. إدانة مسؤول بولاية جهة مراكشآسفي بست سنوات سجنا نافذاwww.mfmradio.ma#instagram : radiomfmofficiel#achwa9a3 #mfm #mfmradio #carte_blanche #inanimaelainine Publiée par RADIO MFM Officiel sur Jeudi 23 janvier 2020 -Le quotidien Al Alam a indiqué que Mustafa Fares, le premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, a appelé à faire des tribunaux des modèles d'administration judiciaire efficiente et des espaces de production d'une justice sociale rapide et moderne. Il insisté sur l'intransigeance avec les intermédiaires qui font des problèmes judiciaires des citoyens leur fonds de commerce. Il a aussi promis de lutter contre les plaintes malveillantes diffamatoires visant à influencer la neutralité des juges et leur indépendance. L'analyste de MFM Radio a retenu deux mots clés dans la déclaration du responsable marocain : une justice sociale rapide et efficiente. « C'est ce qu'on demande », dit-il et de renchérir qu'en assiste à des cas qui laissent penser qu'il n'y a pas de justice. A titre d'exemple, des procès d'héritage trainent pendant plusieurs décennies. Plusieurs personnes ont subi une injustice n'ayant pas obtenu leurs droits. Il faut par ailleurs lutter contre les intermédiaires. Ils devraient être repérés et mis en taule. -Malgré leurs défauts, les centres de santé urbains et ruraux, les hôpitaux publics et autres dispensaires de quartier conservent encore une place prépondérante en matière d'accès des Marocains aux soins. Presque 1 Marocain sur 2 se rend dans un établissement de soins public. Ce sont surtout les hommes (53% de l'échantillon) qui fréquentent l'hôpital public, contre 47% des femmes. Par tranche d'âge, les 45-54 ans et plus sont plus nombreux (58%) à se diriger vers un établissement public pour une consultation, suivis par les 65 ans et plus (56%). Qu'en se mette d'accord sur ces taux d'accessibilité aux hôpitaux, lance Berraoui, il ne faut pas qu'il y est 1 Marocain sur 2, la santé publique doit accueillir 90% des Marocains. On doit toujours considérer ces chiffres avec recule ; il faut les appréhender selon le modèle de société qu'on veut. La réalité aujourd'hui, c'est que les gens n'ont pas de couverture médicale. S'ils étaient couverts et s'ils avaient le choix, ils opteraient pour des cliniques privées. Ce jugement que l'on porte à la santé au Maroc ne concerne pas un hôpital ou sur le personnel, c'est plutôt un jugement qui concerne tout un système de la santé, qui demeure incapable de satisfaire les besoins des Marocains. C'est une problématique politique qui doit être résolu. Certains appellent à augmenter le budget de la Santé. Que va-t-on faire d'une hausse de 20% du budget ? Il faut créer une commission spéciale qui penche sur le modèle de centres hôpitaux que les citoyens veulent selon la réalité de notre pays. -L'entrepreneur et industriel Chakib Alj a été élu président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), au terme d'une Assemblée générale élective, tenue mercredi à Casablanca. Alj, qui formait avec Mehdi Tazi le binôme candidat unique à la présidence de l'organisation patronale, a récolté 4.122 voix (96,18%) à l'issue de cette élection au vote secret. Le nouveau patron des patrons, élu pour un mandat de trois ans renouvelable une fois, succède à Salaheddine Mezouar. Alj a souligné que la CGEM a les moyens et se doit d'être le « fer de lance » de l'évolution vers le nouveau modèle de développement, appelant à prendre en compte l'innovation, les chaines de valeur nationales et l'équité sociale, base fondamentale de tout système de développement durable. Tout d'abord, il faut qu'on sache que la CGEM a bien géré la période transitoire en désignant Mohamed Bachiri et il n'y a pas eu de conflit. Le rôle du syndicat du patronat est fondamental, bien que d'un point de vue politique je sois du côté du syndicat des travailleurs. Avec M. Alj, c'est une nouvelle étape, on s'attend à ce qu'il s'engage dans les grands chantiers pas uniquement pour le développement économique mais aussi le développement humain. Carte blanche : Jamal Berraoui la consacre à un évènement qui se passe en Israël aujourd'hui en commémoration à l'Holocauste à Auschwitz où les Nazis ont exterminé des millions de juifs. Je considère que l'Holocauste touche toute l'humanité, qui ne devrait jamais se reproduire, au même titre que le génocide au Rwanda. Ces évènements malheureux sont une stigmatisation dans l'histoire de l'humanité. Mais ce qui m'a choqué ce sont les déclarations des responsables israéliens, qui justifient la colonisation des terres palestiniens par l'Holocauste. Les Arabes n'ont eu aucun rôle dans le Nazisme ou dans la poursuite des Juifs. Au contraire, les Juifs marocains dont ceux qui vivent aujourd'hui en Israël. Ils expriment toujours leur gratitude au défunt roi Mohammed V, qui a refuser de les livrer aux Nazis et de les marquer de l'étoile jaune. Je dis cela parce que j'ai entendu le président français Macron dire que toute personne qui touche au droit d'Israël d'avoir un Etat est un antisémite. Moi, je suis antisémite, même si c'est moi qui ai créé une organisation contre la haine pour la défense des Juifs marocains. Mais selon la définition de Macron, je suis antisémite. Parce que beaucoup de gens disent que le problème c'est 67, c'est faux ! Le problème remonte 48. La moitié des habitants de la bande de Gaza proviennent de la zone verte de 48. De même pour les Palestiniens de Jordanie et de Syrie. Pour quel droit doit-on accepter cette situation ? On va me dire, cela leur a été accordé par l'ONU, mais est-ce cette organisation distribue les maisons ? De quel droit on permet à une personne qui vit en Russie ou en Pologne depuis plusieurs siècles de s'installer en terres palestiniennes ? Dire qu'il faut que ces gens partent relève de l'antisémitisme ? Le discours de Macron est inaccepptable. « Ach Waqe3 » est une émission incontournable. Elle est diffusée sur les ondes de MFM Radio du lundi au jeudi à partir de 12h30 et le vendredi de 12h à 13h et rediffusée les mêmes jours à 19h30.