Dans son édition de ce mardi 21 janvier, L'Economiste s'intéresse aux indicateurs de la relation avec l'administration qui dénotent des niveaux d'insatisfaction encore élevés, et donc la nécessité d'en précipiter la digitalisation. « Le citoyen marocain passe en moyenne 50 heures par an à interagir avec les différentes administrations publiques. Quant aux entreprises, elles passent en moyenne 200 heures par année en contact avec les services publics, pour un taux d'insatisfaction variant entre 85 et 90%. Des moyennes qui cachent des durées de contact beaucoup plus importantes en fonction des cas », indique la note d'orientations générales pour le développement du digital au Maroc à l'horizon 2025. Pour remédier à cette problématique, l'Agence de développement du digital va intervenir dans la mise en place d'un cadre global d'interopérabilité effectif des administrations et des pré-requis fondamentaux. L'agence compte également créer un laboratoire d'innovation permettant à la fois d'accélérer les transformations digitales des services publics et développer des initiatives structurantes de la digitalisation au Maroc.