Les parents d'élèves ont eu gain de cause. Grâce à leur mobilisation au plan national contre l'augmentation des frais de scolarité, le groupement d'Associations des parents d'élèves a pu faire entendre sa voie. Les négociations avec l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) pour trouver une solution commune démarrent le 10 décembre prochain. Après la vague d'indignation des parents d'élèves des parents suite à la décision de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) d'augmenter les frais de scolarité sur la période 2020-2021, les deux parties ont choisi la voie du dialogue pour trouver un terrain d'entente. « Contrairement à ce que l'on souhaiterait vous faire croire par certains à travers une communication alarmiste (mailings, groupes WhatsApp/Facebook, conférence de presse…), c'est bien la position constructive soutenue par 99,95% des parents ayant préféré la voie de la négociation en lieu et place d'actions prématurées inadaptées, qui nous a permis la réouverture des discutions avec les instances de gouvernance de l'AEFE et de convaincre les politiques du bien fondé d'un engagement durable et équitable qui va dans le sens d'un développement du réseau conforme aux annonces du gouvernement français », soutient le Groupement d'Associations de parents d'élèves. Lire aussi : Etablissements français au Maroc : l'AEFE ouvre le dialogue Ainsi, les parents d'élèves ont formulé des propositions qui « ne se limitent pas à un rejet des augmentations annoncées, mais aussi à une invitation argumentée pour débattre des engagements de chacun pour l'avenir de des établissements, de la nécessaire prise en compte des réalités du contexte Maroc et du climat de confiance qui doit être dynamisé avec les parents sur des bases pragmatiques et responsables ». Selon le groupement d'Associations des parents d'élèves, Olivier Brochet, Directeur de l'AEFE, a accueilli favorablement les doléances communes des associations des parents d'élèves envoyées par le groupement, et les requêtes ont été analysées avec beaucoup d'attention de la part de l'AEFE et du SCAC. « Le SCAC annonce qu'il va engager de nouveaux échanges avec vos représentants, ce qui dénote que les arguments que nous avons soumis ont démontré la pertinence et la nécessité d'approfondir les questions financières avant de prendre toutes décisions hâtives. Compte tenu de l'urgence, nous avons été informés que ces discussions démarreront dés le 10 décembre (et non en janvier, comme affirmé dans le mail adressé aux parents par certains). Certes cela s'annonce délicat, mais nous tâcherons d'être convaincants, avec votre soutien, et nous vous tiendrons informés des éléments de progrès, comme nous l'avons toujours fait et jusqu'à présent », annonce le groupement des associations de parents d'élèves (composé du CAPE, du PEEP, de l'API et de l'APEK). Aussi, les parents d'élèves ont-ils fait part de leur de leurs doléances au député de la 9ème circonscription des Français de l'étranger, qui a lui-même fait le déplacement au Maroc la semaine de la tenue du Conseil d'Administration de l'AEFE. Il a notamment tenu différentes rencontres avec le Groupement d'Associations ainsi que les parents d'élèves. « Restons mobilisés et impliqués, tout en restant constructifs et toujours dans la réalité des faits et des événements. Nous sommes convaincus que nous réussirons à trouver les solutions à cette problématique de hausse constante des frais de scolarité depuis près de 10 ans », a conclu le groupement d'associations.