Les parents en colère. Les associations de parents d'élèves des écoles de l'AEFE, la PEEP et l'APEI sont montés au créneau pour témoigner leur colère contre ce qu'ils appellent la «hausse exagérée» des frais de scolarité annoncée pour les 3 prochaines années (12% annuels correspondant au double de la hausse habituelle) par l'Agence pour l'Enseignement Français à l'Etranger, incluant les établissements relevant de la mission dans le Royaume. D'aucuns n'ont pas hésité à qualifier cette décision notifiée aux parents d'élèves de «prise d'otage d'une clientèle rendue captive» au motif que les élèves marocains n'ont pas le choix de se replier sur le système local par défaut d'équivalence. La grogne des tuteurs «saignés» par cette «inflation éducative» continue de plus belle : «en augmentant brutalement, sans concertation et sans amélioration de service correspondant le tarif des prestations de l'école française au Maroc, cette politique rappelle les mécanismes financiers qui ont conduit à la crise actuelle. Elle trouve sa cause dans le transfert vers les parents de charges jusqu'alors légitimement assumées par l'Etat français».