Bank Al-Maghrib serre la vis des transferts de devises de l'étranger vers le Maroc et oblige les institutions financières à réclamer des preuves quant à l'origine des fonds transférés. Pour faire face aux risques de blanchiment d'argent et toute opération illicite des organisations criminelles, Bank Al-Maghrib a décidé de durcir les contrôles tout en instruisant les banques et les institutions financières de produire les documents prouvant l'origine des fonds transférés de l'étranger vers le Maroc, a indiqué le quotidien Al Massae. Désormais, les banques seront dans l'obligation de réclamer à leurs clients l'origine des fonds transférés en devises étrangères vers le Maroc. Généralement, les transferts effectués de l'étranger représentent à peu près 65 milliards de dirhams en 2018, d'après l'Office des changes. Cela se traduit par l'importance des transferts établis de l'étranger. En effet, ils sont considérés une des ressources stratégiques pour le pays, via laquelle des millions de familles se garantissent leur pouvoir d'achat, notamment en milieu rural et dans les régions défavorisées, ce qui contribue à la croissance économique et à la cohésion sociale. Lire aussi : BMCE EuroServices élargit ses solutions de transfert d'argent Ces transfères provenant de l'étranger mettent la France en premier rang pour le Maroc, avec 35,5% du total des transferts. Les pays du Golfe figurent en deuxième rang avec 18%. L'Arabie saoudite est sur le point d'écarter l'Espagne du troisième rang.