A l'occasion du discours du Trône, qui a eu lieu ce lundi 29 juillet, le Roi Mohammed VI a ausculté les maux de son peuple et s'est prononcé pour un remaniement gouvernemental et une amélioration de l'administration, et aussi contre plusieurs contraintes asphyxiant la société marocaine. Le Roi Mohammad VI a ordonné, dans son discours de la fête du Trône, ce lundi 29 juillet au palais royal de Tétouan, un remaniement ministériel et des changements de l'administration publique. Cela est une mesure réformatrice de premier degré, qui prendra effet dès la prochaine rentrée, afin de réformer plusieurs indicateurs du bilan annuel 2018 de l'économie nationale que Le wali de Bank Al-Maghrib avait remis le veille de la fête du Trône au Souverain. Plusieurs contraintes préoccupent le Roi Mohammed VI. Il s'agit, entre autres, du taux de chômage parmi les jeunes, la réduction des disparités sociales et spatiales ainsi que l'amélioration des services publics répondant mieux aux attentes des citoyens, et nécessitant le remaniement gouvernemental en question. Aussi de nouvelles importantes nominations sont envisagées pour piloter un nouveau modèle de développement. Toutefois, le discours du Souverain indique que le chef du gouvernement Saadeddine El Otmani sera chargé de rafraîchir et renforcer les institutions et les administrations publiques, qui correspondront aux attentes des citoyens. Par le biais du discours, le Roi a montré son intention de diriger le Royaume vers une nouvelle étape. Ceci semble réalisable à travers la création de la commission spéciale chargée du modèle de développement à l'horizon de la rentrée prochaine, qui aura pour mission de procurer des propositions visant le perfectionnement des réformes engagées dans une multitude de secteurs tels l'enseignement, la santé, l'agriculture ou encore la fiscalité.