Nouveau dispositif anti-criminalité regardant l'enregistrement audiovisuel des interrogatoires aux personnes en garde à vue et favoriser le recours à la procédure de réconciliation pour certains délits. Une réunion du Conseil de gouvernement a eu lieu hier 18 juillet aboutissant à une décision tant attendue, celle d'une réforme du code de procédure pénale dont le texte examiné coïncide avec la montée des protestations face à la récurrence des actes violents et des agressions, notamment contre les femmes et les mineurs. Ce nouveau dispositif envisage de « renforcer la sécurité des personnes et des biens », rapporte le quotidien L'Economiste. Lire aussi: Mohamed Abdennabaoui : la politique pénale fait partie de la politique publique Cette réforme intervient également pour garder l'équilibre entre la lutte contre toutes les formes de criminalité et la protection des droits et libertés », a déclaré Mustapha El Khalfi, porte-parole du gouvernement, déclarant que cette réforme compte moderniser l'arsenal juridique pour qu'il soit en phase avec les évolutions ayant marqué les activités criminelles. Ladite réforme a pour objectif de résoudre certaines problématiques concernant la garde à vue et la détention provisoire. Le texte de réforme contient 345 articles dont 196 constituent des amendements aux dispositions du code en vigueur. Parmi les nouveautés que la réforme a apportéesenfor, c'est bien le recours à l'enregistrement audiovisuel des interrogatoires durant la garde à vue, ce texte accorde également le droits aux personnes placées en garde à vue d'appeler leurs avocats, dès la 1ère heure suivant l'arrestation, ceci signifie que l'autorisation du Parquet général n'en est plus requise. Cependant la période de garde à vue ne peut être étendue que sur ordre écrit et motivé du Parquet. Rajoutons aussi que les mesures prises contre une personne en garde à vue seront considérées nulles, hormis que cette réforme introduit également certaines dispositions en vue d'atténuer la pression sur les établissements pénitentiaires, afin de réduire le recours à l'emprisonnement pour certains délits, l'idée de favoriser le recours aux procédures de réconciliation à l'amiable.