Depuis plusieurs mois, les Casablancais attendent avec impatience l'inauguration du pont à haubans de Sidi Maârouf, comme l'a bien promis le ministre de l'Equipement et du Transport, Abdelkader Amara, qui avait annoncé que l'infrastructure serait opérationnelle fin 2018. Aujourd'hui, celle-ci n'a toujours pas été mise en service. Sur les réseaux sociaux, les Casablancais manifestent leur impatience ; les bouchons de la métropole sont devenus intolérables, aussi bien pour les automobilistes que pour les passagers surtout pendant Ramadan, mois pendant lequel le trafic connaît chaque année une grande perturbation. Lire aussi: Circulation : Casablanca la future Smart City Le projet, qui a nécessité un investissement de 588 millions de dirhams financé par le département de l'Equipement, la commune urbaine de Casablanca et la direction générale des collectivités locales, s'inscrit dans le cadre du plan de développement de Casablanca. Sa réalisation a pour but d'améliorer les conditions de mobilité urbaine des habitants de la ville et garantir le bon fonctionnement du carrefour avec le passage du tramway, d'assurer une liaison fluide de l'axe Aéroport Mohammed V et les différents centres d'affaires de la zone, dont Technopark, Zénith et Casa Nearshore, et d'améliorer le confort de la circulation des piétons. A noter que, selon L'Economiste, ce sont environ 100.000 véhicules qui circulent tous les jours sur la bretelle contournant le pont à haubans, avec un trafic de 17.000 voitures/h en heures de pointe, selon le ministre du Transport.