La troisième édition de la rencontre annuelle des agents et courtiers d'assurance a été l'occasion pour les professionnels de revenir sur les grands défis de leur secteur d'activité. Digitalisation, réglementation, adaptation aux nouveaux risques et évolution du cadre juridique, toutes les préoccupations ont été évoquées lors de cette rencontre organisée par la FNACAM (Fédération nationale des agents et courtiers d'assurance au Maroc) le 4 octobre à Casablanca, ayant rassemblé un parterre de professionnels venant de toutes les villes du Royaume. « Cette rencontre est un cadre pour partager les expériences des uns et des autres. Cette rencontre est aussi le fruit d'une longue réflexion pour un début de réponse aux nombreux questionnements qui touchent le marché, notamment l'impact de la mise en place de nouveaux outils de travail et de nouvelles couvertures », a souligné Khalid Aouzal, président de la FNACAM. Pour sa part, Hassan Boubrik, président de l'ACAPS (Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale) a rappelé les performances du secteur des assurances et les défis qu'il a dû relever ces dernières années pour se hisser au deuxième rang sur le plan continental juste derrière l'Afrique du sud. « Le secteur regorge aujourd'hui d'acteurs capables d'investir. Mais, il souffre néanmoins de certaines fragilités », a-t-il estimé, ajoutant qu'il y a encore des efforts à faire en vue d'inculquer la culture et le réflexe de l'assurance aux consommateurs marocains. D'ailleurs, force est de remarquer que le taux d'équipement en assurance des ménages et des entreprises reste encore faible. Hassan Boubrik a également fait remarquer qu'il reste beaucoup à faire en matière de conformité aux standards internationaux. « Nous nous attelons à un certain nombre de chantiers qui visent à la fois à développer le marché et aussi à le marché sur les standards internationaux », a-t-il expliqué. Enfin, notons que la journée a été marquée par plusieurs interventions sur des thématiques telles que la fraude à l'assurance, les risques catastrophiques et les opportunités du numérique.