Décidemment, El Habib Choubani président PJD du Conseil de la région Draa- Tafilalet, ne sort d'un scandale que pour rentrer dans un autre plus gros. Le dernier en date est placé, cette fois, sous la sceau de l'action humanitaire. En effet El Habib Choubani a envisagé de se procurer 45 tonnes de dattes avariées auprès de la société dénommée ‘'E.S.O.I.B'', appartenant à Abdelali Hamidi, militant du PJD et cousin maternel d'Abdellah Saghiri, ex-déput PJD et 4ème vice-président dudit conseil, pour un cout global de 1.666.500 dhs, destinées aux maisons de bienfaisance relevant de cette région, a appris barlamane.com de sources dignes de foi. Par cette initiative El Habib Choubani tente de trouver une solution à la dite quantité de dattes qui a été enrobée de chocolat et farcie de la pate d'amende, depuis 2017 et mise en vente au supermarché ‘'Carrefour'', avant d'être placée dans une unité de conditionnement relevant du groupement d'intérêt économique (GIE) d'Aoufous, province d'Errachidia, bien qu'elle constitue une charge supplémentaire sur le budget du conseil de la région et présente un risque potentiel sur la santé des pensionnaires des maisons de bienfaisance, précise-t-on de même source. Expert dans cette gestion interlope des affaires dudit conseil, El Habib Choubani a répondu au lancement d'un appel d'offres formel pour légaliser ladite quantité de dattes. Avisé de cette affaire, le wali de la région Daraa-Tafilalet, souligne la même source, a dépêché le 28 novembre 2018, une commission composée des autorités locales, de la gendarmerie royale, des représentants du département de l'industrie et de Commerce et l'ONSAA, à l'unité de conditionnement des dattes précitée, où elle a procédé à la saisie conservatoire de 60 tonnes de dattes, dont 52, 38 tonnes dissimulées dans une maison sise à Ksar Douiraa Aoufous, appartenant à Mohammed Boushaba, activiste du PJD/MUR. Les membres de ladite commission ayant surpris les cadres du PJD Mohammed Boushiba, Abdelali Hamidi et Mohamed lamrani en train de charger les dattes en question à bord d'un camion pour leur dissimulation, ont procédé à la consignation et la mise sous scelles des quantités découvertes, en effectuant des prélèvements des échantillons de cette marchandise avariée pour analyse au laboratoire de l'ONSSA à Casablanca avant l'ouverture de la procédure administrative et judiciaire à l'encontre de contrevenants. En réaction à ce scandale, Choubani a rendu public, depuis la Chine où il séjourne actuellement, un communiqué dans lequel il considère qu'il s'agissait d'accusations infondées, étant donné que ledit conseil n'avait pas encore finalisé, dit-il, le cahier des charges et le budget destiné à cette acquisition. Pour lui, ce genre d'accusations vise à obstruer son initiative sociale au profit de 8.000 élèves pensionnaires des maisons de bienfaisance, tout en menaçant de poursuivre en justice les sites d'informations ayant publié ces ‘'allégations''. Le moins que l'on puisse dire sur ce communiqué est qu'il déborde de contre-vérités, sachant que Choubani a bel et bien engagé le 9 novembre 2018, la somme précitée ayant été bloquée par le trésorier provincial pour des irrégularités entachant l'acquisition en question, notamment, l'absence de précisions sur la quantité exacte de cette denrée et les établissements qui devront en bénéficier. Abdellah Sarhiri qui assure l'intérim de facto d'Elhabib Choubanin a, qunt à lui, dans une tentative d'étouffer le scandale, recommandé le 29 novembre 2018 au conseil de la région de suspendre cette acquisition