Le dialogue social est dans l'impasse. En effet la réunion du vendredi 2 novembre s'est soldée par le boycott, au dernier round, de deux centrales, la CDT et l'UGTM (le bras syndical de l'Istiqlal) qui se sont retirées à la dernière minute. Les deux syndicats protestent ainsi contre l'absence de nouveau dans les propositions du gouvernement. Chose qu'avait annoncé Saâdeddine El Othmamani, jeudi lors de son passage sur Al Aoula et Medi1TV. Il a promis de présenter une «nouvelle offre» aux quatre syndicats les plus représentatifs au Maroc, à savoir l'UMT, la CDT, l'UNTM et l'UGTM. En revanche, l'Union nationale du travail au Maroc (proche du PJD) a invité, dans un communiqué, le gouvernement à «fournir un effort supplémentaire afin d'améliorer l'offre et garantir les conditions de son acceptation». Malgré le retrait de deux syndicats, il a été conclu de constituer une commission composée de membres du gouvernement et de représentants des centrales pour poursuivre les négociations. Les résultats de ces discussions devraient être soumis, fin novembre, à la commission nationale présidée par le chef du gouvernement.