Du côté de la demande, ces évolutions reflètent principalement une légère accélération de l'investissement et une poursuite de la dynamique de la consommation des ménages, alors que les exportations nettes devraient afficher une contribution négative en 2018 et quasi-nulle en 2019. La croissance se serait accélérée à 4% en 2017 et devrait ressortir à 3,3% en 2018, avant de s'accélérer à 3,5% en 2019, selon les projections de Bank Al-Maghrib (BAM). « Au niveau national, la croissance se serait accélérée à 4% en 2017, portée par un rebond de 14,8% de la valeur ajoutée agricole, tandis que la progression de celle des activités non agricoles se serait limitée à 2,7% », indique la Banque centrale dans un communiqué publié à l'issue de la 1ère réunion trimestrielle de son Conseil au titre de 2018 et relayé par la MAP. Pour 2018, les prévisions de Bank Al-Maghrib, établies sur la base des données pluviométriques et de la situation du couvert végétal arrêtées au 10 mars, font ressortir une estimation de la production céréalière autour de 80 millions de quintaux et une hausse de la valeur ajoutée agricole de 2,3%, tandis que les activités non agricoles poursuivraient leur reprise avec un taux de 3,2%, ce qui amènerait la croissance globale à 3,3%, précise la même source. Selon Bank Al-Maghrib, la croissance accélérerait à 3,5% en 2019, avec une amélioration de la valeur ajoutée agricole de 1,8% sous l'hypothèse d'une production céréalière de 70 millions de quintaux, et une augmentation de celle des activités non agricoles de 3,6%.