Quelque 17.000 patients, sous dialyse, attendent un don d'organe, pour soulager leur souffrance et améliorer leur qualité de vie, indique l' ‘'Association Reins'', qui fait du don et de la greffe d'organes son »cheval de bataille ». L'association, qui regrette, à l'occasion la journée mondiale du don d'organes, célébrée le 17 octobre de chaque année, partout dans le monde, que des hommes, des femmes et des enfants meurent chaque jour, parce qu'ils n'ont pas pu être transplantés à temps. Pour commémorer cette journée, l'association organise, notamment à Casablanca et Rabat, une campagne de sensibilisation à l'adresse des donneurs et des receveurs d'organes, avec la participation de représentants de la société civile, d'avocats et d'Oulémas. Il est à rappeler que le Maroc a été précurseur dans le domaine de la greffe et de la transplantation d'organes, la première greffe de reins y ayant été réalisée en 1985 et la première transplantation du cœur a pour sa part eu lieu dix ans plus tard à Rabat. Des chiffres fournis par le ministère de la santé montrent cependant, qu'entre 2012 et 2014, le Maroc n'a enregistré que 125 opérations de greffe de reins et 5 greffes de foie, alors qu'en France, par exemple, ces interventions ont concerné respectivement, 9105 et 3181. Sur le plan légal, le don d'organes exige la gratuité de l'acte, l'anonymat et le consentement. Il est par ailleurs, précisé que le don et le prélèvement d'organes sur personne vivante ne peut être effectué que pour les ascendants, les descendants, les frères ou les membres de la même famille et qu'en cas de mort cérébrale, les personnes doivent de leur vivant faire don de leur organe en s'inscrivant auprès du président du tribunal de première instance de leurs régions.