La fameuse liste tant attendue des candidats investis par le mouvement « En Marche », devenu « La République En Marche », crée par le candidat à élection présidentielle, devenu président, Emmanuel Macron, a suscité beaucoup de réserves de la part du MoDem (Mouvement Démocratique) de François Bayrou qui a soutenu Macron, mais également un tollé dans les sphères marocaines notamment le Cercle Eugène Delacroix. Et pour cause, cette liste contient un nom qui n'est pas inconnu dans la capitale française, celui de l'activiste pro-Polisario d'origine algérienne, Leila Aïchi, sénatrice MoDem investi dans la 9ème circonscription des Français à l'étranger. Selon le site Atlas Info, alors que la sénatrice avait tout fait pour intégrer le Groupe d'amitié France-Maroc au Sénat, elle a organisé, le 2 février 2013, une conférence entièrement acquise aux thèses des séparatistes, en présence uniquement de leurs amis et de leurs soutiens. Aucune voix contradictoire, comme l'exige tout débat démocratique, n'a été conviée à cette conférence. Suite à cette tribune de propagande offerte aux séparatistes dans un lieu aussi emblématique que le sénat, un appel a été lancé pour demander son exclusion du Groupe d'amitié France-Maroc au Sénat. Ci-joint une bonne partie du texte de l'appel: « Alors que la France combat le terrorisme au Mali et défend la liberté du peuple malien menacée par des bandes fanatiques et criminelles ; Alors que le président de la République française effectue une visite historique pour signifier et affirmer à ce peuple martyrisé la solidarité du peuple français ; Alors que le Maroc apporte son soutien politique et logistique à l'action de la France et à la cause du peuple malien pour que revienne rapidement la paix et la stabilité dans la région subsaharienne; Alors que les troupes françaises font face au danger de la guerre pour préserver la souveraineté de l'Etat malien et rétablir la dignité de son peuple ; Une sénatrice, Madame Leila Aichi, s'est permis de favoriser l'entrée dans l'honorable institution parlementaire, le Sénat, de mercenaires regroupés au sein du « Polisario », leur donnant ainsi une tribune de propagande pour critiquer l'action française et diffamer le Maroc. Cela en l'absence de tout débat contradictoire et démocratique et à l'exclusion de toute autre expression indépendante. Et le texte d'ajouter plus loin: En organisant ce « Meeting Politique » au Sénat pour le compte des mercenaires du « Polisario », la sénatrice Leila Aichi a failli à son devoir de solidarité nationale. Par son geste elle porte un tort à la politique étrangère française et à l'amitié franco-marocaine.
Leila Aïchi au Sénat avec Mohamed Sidati, membre fondateur du mouvement des séparatistes Juriste experte dans les questions de l'environnement, Leila Aïchi avait rejoint en septembre 2016 le MoDem de François Bayrou après avoir quitté Europe Ecologie-Les Verts (EELV). Aujourd'hui elle fait campagne pour représenter les français de la 9ème circonscription de l'étranger, considérée comme l'une des plus importantes parmi les onze circonscriptions législatives des Français établis hors de France, circonscription qui a été créée en 2010 à la faveur d'un redécoupage, et qui comprend seize pays d'Afrique dont les pays du Maghreb, pour une population de près 152 000 Français inscrits sur les registres consulaires. Pour sa part, le Cercle Eugéne Delacroix s'est exprimé à ce sujet: Pour Rappel, le Cercle Eugène Delacroix, rassemble des élus français d'origine marocaine.