Les autorités algériennes, connues pour leur traitement inhumain des migrants subsahariens, entre autres, ont cette fois-ci récidivé en larguant 55 ressortissants syriens à la frontière avec le Maroc au niveau de Figuig avant de les contraindre à accéder de force au Maroc. Face à ce comportement de la part des autorités d'Alger, le ministère de l'Intérieur s'est fendu d'un communiqué dans lequel il exprime son son « indignation » et sa condamnation de cet acte contraire aux règles de bon voisinage. Dans ce communiqué, le département de Laftit indique que ces syriens sont arrivés depuis le 17 avril par groupes à la zone frontalière après avoir traversé le territoire algérien, ce qui montre qu'on leur a permis d'atteindre cette zone Les autorités marocaines tiennent à déplorer la situation malheureuse de ces migrants et les conditions difficiles vécues du coté algérien de la frontière, condamnant ainsi avec vigueur le comportement inhumain de leurs homologues algériennes à l'égard de ces migrants, en particulier des femmes et des enfants qui se trouvent dans une situation précaire. Elles dénoncent également le fait que ces migrants n'auraient pas pu arriver à cette zone frontalière en dépit des conditions climatiques et chemins difficiles sans qu'ils aient bénéficié d'une aide et d'un soutien de la part des autorités algériennes, en prélude à leur expulsion vers le Maroc. Le ministère souligne que ce n'est pas la première fois que les autorités algeriens ont recours à cette méthode d'expulsion de migrants vers le territoire marocain.