Voudrait-on discréditer le Maroc au sein de l'Union Africaine (UA), on ne s'y prendrait pas autrement. Les algériens, toujours eux, qui n'arrivent pas à digérer le retour du royaume au sein de sa famille continentale, ont tenté de « piéger » le Maroc en organisant des réunions sur « le Sahara occidental », question de tester la disposition de ce dernier d'accepter l'entité fantoche « rasd » comme membre à part entière de l'UA. Cette manœuvre a été bien évidemment orchestrée par l'Algérie à travers son sous-fifre Smaïl Chergui qui dirige le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA. Il s'agit du même énergumène qui a démontré à tout le continent africain et aux observateurs et médias étrangers, qu'il manquait d'éducation et de politesse lorsqu'il avait tout fait pour éviter de saluer le roi Mohammed VI à la fin de son discours historique du haut de la tribune du siège de l'UA le 31 janvier dernier, marquant ainsi le retour officiel du Maroc à cette organisation continentale. Le siège du Maroc est resté vide, nous « informe » le site algérien TSA selon lequel, l'instance que dirige cet Algérien « n'a pas raté l'occasion d'envoyer une pique au Maroc, avant de condamner les violations des droits de l'Homme au Sahara occidental ». En trois Tweets, précise-t-il, les membres du CPS ont d'abord exprimé « leur profond regret quant à l'absence du Maroc malgré (…) une invitation écrite à la rencontre du Conseil de paix et de sécurité ». Dans un deuxième tweet, ils ont affirmé que le retour du Maroc à l'UA offrait « une merveilleuse opportunité de faire des progrès sur la question du Sahara occidental ». Dans le troisième tweet, ils sont passés à l'attaque en condamnant « la violation des droits de l'Homme par le Maroc au Sahara occidental et exhortent le Conseil de sécurité des Nations unies à renouveler le mandat de la Minurso ». Tel que décrit par TSA, on croirait que le CPS, à travers ses trois tweets, faisait du réchauffement avant de passer à l'attaque et mordre tel un bulldog entraîné par son maître Chergui. Soulagement de ce dernier après sa mission accomplie sur instructions des généraux d'Alger, mission qui consiste à chercher la moindre faille du Maroc depuis son adhésion à l'UA le 30 janvier dernier. Une adhésion qui les empêche de dormir d'où ce « piège » dans lequel ils sont eux mêmes tombés en croyant que le Maroc, accepterait de s'asseoir aux cotés de l'Algérie et du représentant des séparatistes pour se voir accuser, insulter, calomnier et pointer du doigt. C'est à se demander si l'Algérie aurait accepté de participer à une réunion revendiquant l'indépendance des Kabyles. Le CPS, guidé par la sentinelle d'Alger qu'est Smaïl Chergui, a appris à ses dépens que le Maroc n'est pas là pour discuter du statut de ses Provinces du sud , déjà tranché depuis 1975, mais pour contribuer au développement de l'Afrique toute entière, non pas avec des paroles et des dessous de table, mais avec de grands projets économiques, sociaux, culturels et religieux. C'est cela qu'attendent les africains du retour du Maroc et non des réunions télécommandées depuis Alger sur la prétendue situation « au Sahara Occidental ».