C'est un secret de polichinelle que d'affirmer que le retour du Maroc à l'Union Africaine (UA) n'a pas du tout plu au régime algérien et à ses antennes placée à coups de pétrodollars dans les postes stratégiques de certains organisation internationales telle l'Union Africaine. Le cas de l'Algérien Smaïl Chergui, Commissaire à la paix et sécurité de l'UA. Ce dernier, contrairement à ses confrères qui se trouvaient prés de la tribune d'où a prononcé, mardi à Addis Abeba, le roi Mohammed VI son discours historique devant ses pairs africains, ne s'est pas levé pour saluer le souverain. L'attitude de ce Chergui, qui se trouvait là en sa qualité de Commissaire à la paix et à la sécurité, autrement dit un représentant de cette organisation continentale et non des militaires algériens, a été interprété par la presse algérienne, dont TSA, « comme un geste symbolique qui confirme l'accueil froid et distant des représentants algériens réservé au souverain marocain ». « La politesse coûte peu et achète tout », disait Michel de Montaigne. « La haine, c'est la colère des faibles », disait pour sa part Alphonse Daudet. A méditer par Smaïl Chergui et ses donneurs d'ordre à Alger!