La Justice marocaine a récemment condamné à deux mois de prison et à une amende de 500 dhs chacun, dix migrants subsahariens originaires de la Côte d'Ivoire (5), et le Nigeria (5), pour « violence et immigration illégale ». Ces migrants ont été arrêtés le 17 février dernier lors d'une tentative d'entrer massive à Sebta de la part de migrants subsahariens dont près de 500 ont réussi à accéder au préside occupé après avoir pris d'assaut la double clôture qui sépare le Maroc de Sebta. Les autorités marocaines avaient alors fait état de l'arrestation de 110 d'entre eux. Selon le quotidien El Faro de Ceuta, l'Association hispano-marocaine pour l'intégration des immigrés a permis à ces 10 migrants de bénéficier d'un avocat. Pour rappel, lors de cette tentative d'entrée massive à Sebta, dix éléments des forces de l'ordre marocaines ont été blessés, de même qu'une vingtaine parmi les subsahariens ainsi que 5 agents de la Garde civile espagnole. Le ministère marocain de l'intérieur avait, rappelle-t-on, annoncé que les tentatives d'immigration clandestine, contraires aux lois en vigueur au Maroc, exposent leurs auteurs à des poursuites judiciaires qui doivent déterminer, au cas par cas, s'ils doivent faire l'objet d'expulsion du territoire ou de jugements à leur encontre en fonction de leur acte.