Légère correction hebdomadaire    BKGR recommande d'accumuler le titre dans les portefeuilles    La sélection marocaine termine à la 3è place avec 20 médailles    Abdelouafi Laftit insiste sur le respect des procédures relatives à la création et au renouvellement des bureaux des filiales associatives    La frégate furtive à missiles guidés INS Tushil à Casablanca : une nouvelle étape dans le renforcement des relations navales entre l'Inde et le Maroc    Le Maroc, « la future Silicon Valley » (magazine espagnol)    L'entité sioniste met l'hôpital Kamal Adwan à feu et à sang    Les destitutions s'enchaînent en Corée du Sud    La Russie actualise sa stratégie de lutte contre l'extrémisme    Accident d'avion en Corée: Le bilan grimpe à 120 morts    Présidence du CDH de Genève : Le Maroc boucle son mandat avec brio    Le Maghreb Fès humilie le Wydad à Casablanca    Abu Azaitar prend la porte !    Botola DII/J11: Les Oujdis dos à dos !    Le football marocain brille encore en 2024    Khaliji 26 / Renard tient sa promesse : Son équipe verra les demi-finales !    Basket. DEX(h) / J10: FUS facilement vainqueur de Midelt    MAGAZINE : Mohamed El Khalfi, l'art triste    Cinéma : Itinéraire d'un dandy punk    Présentation à Marrakech de «La Nuit Nous Emportera»    Célébration en fanfare des arts patrimoniaux    Les températures attendues ce dimanche 29 décembre 2024    Le temps qu'il fera ce dimanche 29 décembre 2024    Nador West Med accueille le premier navire à la mi-2026    Températures prévues pour le dimanche 29 décembre 2024    Burkina : Plus d'un million de déplacés ont regagné leur localité    Présidence marocaine du Conseil des Droits de l'Homme. Mission accomplie    Chantiers sociaux 2024: Le Royaume résolument engagé en faveur de la consolidation des piliers de l'Etat social    Maroc : Une nouvelle Silicon Valley en devenir    Rencontre avec André Azoulay autour de l'importance du lieu dans la formation de l'identité culturelle    Mozambique : violences post-électorales et inquiétudes pour la communauté marocaine    2024, l'une des pires années pour les enfants en terres de conflit    Service militaire: Cérémonie à la base aérienne de soutien général de Benslimane à l'occasion de la fin de la 1ère phase de formation du 39e contingent    Révision du Code de la famille: partage des biens entre époux, logement dans l'héritage... des contrevérités à corriger    Des détails inédits sur l'extradition de Nassim Kalibat vers Israël mettent fin aux élucubrations    Nouvelle: Mon Ami O......Le ténébreux    En 2024, le sport national confirme sa place sur les scènes continentale et internationale    Hackathon Smart Région: Une initiative pour l'innovation territoriale à Fès-Meknès    Dakhla : réunion de suivi de la mise en œuvre de la Feuille de route du tourisme 2023-2026    Alerte météo : Chutes de neige et vague de froid au Maroc    UA: En 2024, le Maroc a poursuivi son action en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique    Port de Laâyoune: Les débarquements de la pêche en trend baissier à fin novembre    Le navire de guerre indien Tushil accoste au port de Casablanca pour renforcer la coopération bilatérale et navale avec le Maroc    Trois ans et demi de prison pour Mohamed Ouzal, ancien président du Raja, dans une affaire de malversation    Donald Trump demande à la Cour suprême de suspendre la loi interdisant TikTok    Les Etats-Unis envisagent de prolonger l'accord sur les biens culturels avec le Maroc    Le renforcement de la coopération économique et financière au centre d'entretiens maroco-mauritaniens    Nostalgie : Les quatre incontournables des fêtes de fin d'année au Maroc    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Amnesty International: En cinq ans, plus de 13000 personnes exécutées dans une prison de Damas
Publié dans Barlamane le 07 - 02 - 2017

Amnesty International a accusé mardi le régime du président Bachar Al Assad d'avoir pendu quelque 13.000 personnes en cinq ans, entre 2011 et 2015, dans un lieu de détention gouvernemental près de Damas.
Le rapport de l'ONG-baptisé « Abattoir humain : pendaisons et extermination de masse à la prison de Saydnaya »- se base sur des entretiens avec 84 témoins, au nombre desquels des gardiens, des détenus et des juges.
Toujours selon le rapport, au moins une fois par semaine entre 2011 et 2015 des groupes de jusqu'à 50 personnes ont été extraits de leurs cellules pour des procès arbitraires, battus puis pendus « en pleine nuit dans le secret le plus total ». La plupart des victimes étaient des civils considérés comme des opposants au gouvernement de Bachar al-Assad.
Un ancien juge qui a assisté aux exécutions a déclaré: » Tout au long de ce processus, ils restent les yeux bandés. Ils ne savent pas quand et comment ils mourront jusqu'à ce que la corde soit enfilée autour de leur cou », dénonce l'ONG. »Ils les laissaient (pendus) de 10 à 15 minutes (…) Pour les plus jeunes, leur poids n'était pas suffisant pour les faire mourir. Les assistants des bourreaux les tiraient alors vers le bas et brisaient leur cou ».
Des « règles spéciales » étaient également en vigueur dans la prison : les détenus n'étaient pas autorisés à parler et devaient prendre des positions particulières quand les gardiens entraient dans leur cellule. « Chaque jour, il y avait deux ou trois morts dans notre aile », a raconté Nader, un ancien détenu dont le nom a été modifié. Selon lui, après une journée particulièrement violente ponctuée de passages à tabac, 13 personnes sont mortes dans une seule aile de la prison.
L'ONG accuse le gouvernement syrien d'y mener une « politique d'extermination » en torturant régulièrement les détenus et en les privant d'eau, de nourriture et de soins médicaux. Des prisonniers ont été violés ou forcés de se violer les uns les autres. Des gardiens ont aussi nourri des détenus en jetant leur repas sur le sol de leur cellule, souvent maculé de saletés et de sang.
À noter qu'Amnesty avait indiqué précédemment que le nombre de personnes mortes dans les geôles du gouvernement en Syrie depuis le début du conflit en mars 2011 était estimé à 17.700. Le chiffre de 13.000 morts dans une seule prison traduit donc une hausse significative.
« Les horreurs décrites dans ce rapport révèlent une campagne cachée et monstrueuse, autorisée aux plus hauts niveaux du gouvernement, visant à écraser toute forme de contestation au sein de la population syrienne », a commenté Lynn Maalouf, directrice adjointe pour la Recherche au bureau d'Amnesty à Beyrouth.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.