Le militant franco-algérien Rachid Nekkaz a dénoncé, ce jeudi 8 décembre, son « kidnapping » et son « expulsion » de l'Algérie en accusant le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le chef de cabinet du Président, Ahmed Ouyahia. Dans une vidéo filmée à l'aéroport international d'Alger et postée sur sa page Facebook, l'ancien candidat à la présidentielle algérienne de 2014 et ex-candidat à la présidentielle française de 2007 brandit son passeport algérien. « Je suis obligé de prendre un vol pour Paris », a-t-il affirmé. « On m'a renvoyé de mon pays en me disant qu'il faut revenir vers la France. C'est-à-dire que je suis un étranger. C'est grave », a-t-il ajouté. Cet et homme d'affaires algérien qu'on surnomme le justicier des femmes voilées a beaucoup fait parler de lui en France où il s'est engagé à payer toutes les amendes des femmes verbalisées pour port du burkini. Nekkaz avait, rappelle-t-on, renoncé à sa nationalité française pour tenter de participer à la présidentielle algérienne de 2014. Il s'était aussi présenté en France, sans plus de succès, en 2006. Il est spécialiste de l'immobilier et se qualifie de « musulman laïc ».