Face à l'explosion d'actes racistes qui le « rendent malade », le gouverneur démocrate de l'Etat de New York, Andrew Cuomo a annoncé dimanche la création d'une unité spéciale au sein de la police de l'Etat pour lutter contre ce genre de délits. L'observatoire de l'extrémisme , le Southern Poverty Law Center, dit ainsi avoir recensé 437 cas d'intimidations contre des minorités pendant la semaine qui a suivi le vote. « Les crimes haineux ne sont pas seulement des péchés, ils sont illégaux », a lancé Andrew Cuomo lors d'un discours à l'Eglise baptiste abyssinienne de Harlem. « Avec des professionnels entraînés, nous enquêterons sur chaque incident et poursuivrons les auteurs aussi sévèrement que la loi le permet », a-t-il promis. Sans citer le nom du président élu, le gouverneur de New York a relevé que « l'odieux discours politique de la campagne ne s'est pas arrêté le jour de l'élection, il s'est même aggravé en une crise sociale qui menace à présent notre identité en tant qu'Etat, en tant que nation et peuple ». Après avoir mis en place une ligne téléphonique dédiée pour répondre aux appels de victimes potentielles, le gouverneur a aussi annoncé la mise en place d'un fonds pour assister les immigrés ayant besoin d'une protection juridique. Pour rappel: Une longue liste d'actes haineux se sont multipliés aux Etats-Unis depuis l'élection de Donald Trump : Des prospectus du Ku Klux Klan sur les pare-brise des voitures, une croix gammée taguée sur un train, des étudiants noirs qui reçoivent des images de lynchages sur leurs téléphones.