Dans un communiqué adressé aux médias, la représentation diplomatique a souligné l'invraisemblance de quelques assertions contenues dans un enregistrement vidéo non authentifié qui documenterait des maltraitances contre des migrants, rappelant qu'un événement d'une telle gravité n'aurait pu passer sous silence sans être immédiatement relayé par la presse internationale et les organisations de défense des droits humains. L'ambassade du Maroc au Ghana a opposé un démenti formel à la diffusion insidieuse d'une vidéo sur les réseaux sociaux, accusant à tort les forces de l'ordre marocaines d'avoir causé la mort de plusieurs centaines de migrants subsahariens. Dans un communiqué au ton ferme, la représentation diplomatique a condamné une manœuvre diffamatoire dénuée de tout fondement, menée dans l'intention manifeste de ternir l'image de Rabat. Soulignant l'invraisemblance de telles assertions, l'ambassade a rappelé qu'un événement d'une telle gravité n'aurait pu passer sous silence. La presse internationale, les organisations de défense des droits humains et les observateurs indépendants l'auraient immanquablement signalé, établissant ainsi la supercherie qui entoure ces accusations. Cette diffusion malveillante s'inscrit dans une logique de manipulation destinée à altérer les liens de solidarité et de coopération qui unissent le Maroc à ses partenaires africains. Face à cette entreprise trompeuse, l'ambassade exhorte l'opinion publique à faire preuve de discernement et à ne prêter aucun crédit à ces allégations mensongères. Réaffirmant l'engagement constant du Maroc en faveur d'une coopération africaine fondée sur le respect mutuel et le développement partagé, la représentation diplomatique a mis en exergue la situation des ressortissants ghanéens établis au Royaume, parmi lesquels 275 étudiants, qui témoignent de l'hospitalité et du soutien dont ils bénéficient. L'ambassade a, en outre, annoncé son intention de collaborer avec les autorités ghanéennes afin d'identifier l'origine de cette vidéo mensongère et ses auteurs. Elle se réserve le droit d'engager des poursuites judiciaires contre toute personne ou entité impliquée dans cette tentative de manipulation de l'opinion publique.