Le forage du puits MOU-5, mené par Predator Oil & Gas sur le permis de Guercif, a révélé des formations géologiques inattendues, ouvrant de nouvelles perspectives pour l'exploration gazière de la région. Une concentration notable d'hélium et la découverte d'un vaste réservoir gréseux de haute qualité enrichissent le potentiel du site, dont l'intérêt ne cesse de se préciser. La société britannique Predator Oil & Gas Holdings a livré, lundi 17 mars, une première évaluation des résultats du forage du puits MOU-5, mené sur le permis de Guercif, dans l'est du Maroc. Les investigations révèlent des éléments géologiques inattendus, ouvrant de nouvelles perspectives d'exploration. Le forage, anticipé depuis janvier, exécuté en dix jours depuis le 3 mars dans le respect des prévisions budgétaires, a confirmé la présence du réservoir carbonaté domérien, bien que plus profondément enfoui qu'anticipé. Cette anomalie s'explique par la présence de sel mobilisé, dont l'effet a renforcé l'étanchéité du couvert rocheux. Plus remarquable encore, une concentration notable d'hélium – atteignant 1 557 ppm – a été détectée à seize mètres au-dessus de la formation cible, suggérant une connexion avec un système de failles en lien avec l'activité diapirique locale. L'exploration a également révélé un horizon jusqu'ici inconnu : un grès de haute qualité, épais de trente mètres, s'étendant sous le réservoir carbonaté. Cette découverte confère à la région un intérêt accru et justifie une analyse approfondie du potentiel gazier du bassin. Le puits a été suspendu en vue d'une éventuelle réentrée. Dans les mois à venir, Predator Oil & Gas prévoit d'affiner son interprétation des données et d'explorer des partenariats afin d'engager une acquisition sismique en trois dimensions.